Le dimanche 9 août 2015
5時、快晴、18℃、47.5%。長崎原爆投下70年。
広島、長崎で原爆が投下されてから被爆者たちは長い間沈黙していた。僕たちは彼らを無視したばかりではなく、彼らを差別discriminationした。ハンセン氏病患者、在日朝鮮人(韓国人)、沖縄人、エイズ患者、いま、エボラ患者に対すると同じメンタリティーである。この差別があったことを、そしてその差別が現在もなくなっていないことを深く考えねばならない。広島・長崎への原爆投下特集番組をNHK Worldで見ながらそう思う。
だいたい被爆者にこれまで会ったことがない、そう長いこと思っていた。学生時代に受講した民法の廣中俊雄先生が被爆者であったことを知ったのは随分あとだった。先生が授業で広島原爆に触れた記憶がない。
広島に初めて行ったのは企業に就職して数年後、神戸から父の教え子で広島大学で教鞭をとっていた藤原氏を訪ねたときだ。彼はよく家に来て小学生だった僕と遊んでくれた人物である。ネットで一昨年亡くなっていたことを知った。丹下健三が設計した広島記念資料館にはいかなかった。資料館に行ったのは20年後にスイスから客をつれて広島を訪れたときだ。
食料の自給はアフリカ諸国の課題である。
稲作rizicultureは1万年前に中国で始まったらしいが、アフリカ渡ったのは何時のことだろうか。インド人が伝えたのかもしれない。西アフリカで稲作が起こったのは植民地化されてからだと聞いている。仏印からセネガル等にフランス人が稲作を広めた。
コートジボワールでも米をたべるようになってきている。しかし、稲作は農業の中心ではない。米はタイ、インド、米国などからの輸入が多い。
世界トップのカカオ輸出国であるコートジボワールが、米を大量に輸入している。気候的に三毛作が出来る国である。田植えをしている田の隣では稲を刈っているというのはインドネシアでみたことがある。それと同じ風景がコートジボワールにもあるということだ。
RDCコンゴの主食は米ではない。カタンガ州の東部タンガニーカでは日本人にも受けるであろう芳香のある美味しい米ができる。主食はトウモロコシの粉に代わってきたが、マニョック(キャサバ)だった。マニョックはイモ類でしかも収穫に3年かかる。
米の輸入を減らして、自国で稲作を盛んにしたちという思いはコートジボワールでも強い。しかし、ここでも農業人口が減って、都会に人口が集中してきている。第一、若者が農業をしたがらない。米を作っても、輸入米よりも今のところ高くつく。都会を一歩出れば電気がない、飲料水にも事欠く。
僕は農業の経験がない。けれども、RDCコンゴでも農業の振興に協力したいと思っている。日本企業で農業をしてくれるところを探している。土地は国がいくらでも提供してくれる。
La Côte d'Ivoire en quête d'autosuffisance
en riz, pour recouvrer sa souveraineté alimentaire
Des rizières verdoyantes courent à perte de
vue, encadrées par des grappes d'arbres: à Agboville, la Côte d'Ivoire se bat
pour assurer sa souveraineté alimentaire, qu'entrave l'agriculture
d'exportation et notamment celle du cacao dont le pays est premier producteur
mondial.
"Ici, nous faisons trois récoltes par
an", pour 600 tonnes récoltées au total, se réjouit Siaka Tano, un
agriculteur de 42 ans. Un exemple à suivre pour atteindre
"l'autosuffisance en riz" dès 2016, le leitmotiv du chef de l'Etat
Alassane Ouattara, candidat et favori de la présidentielle d'octobre.
En 2014, la Côte d'Ivoire, aux terres si
fertiles, a importé 900.000 tonnes de riz, malgré des récoltes record de 1,34
million de tonnes.
"On n'a jamais produit autant",
se félicite Yacouba Dembelé, le directeur général de l'Office national de
développement de la riziculture (ONDR), qui appelle toutefois à davantage
d'investissements dans "la maîtrise de l'eau".
"85% du riz ivoirien dépend encore des
pluies", déplore-t-il, ce qui grève les rendements.
Située à une petite heure d'Abidjan,
Agboville relève de la carte postale rizicole "made in Côte
d'Ivoire". Un barrage construit il y a des décennies permet une irrigation
constante. Des agriculteurs, disséminés dans les rizières, s'affairent, dans le
brouhaha des croassements de milliers de grenouilles.
Mais leurs efforts sont mal récompensés:
"naturellement meilleur" que le riz d'importation car "sans
produits de conservation", selon Didier Otokoré, un ancien footballeur de
renom actif à Agboville, le riz local est moins blanc que son concurrent
asiatique et souvent plus cher, ce qui refroidit les consommateurs.
La faute aux subventions allouées aux
producteurs en Thaïlande, au Vietnam, aux Etats-Unis, ou encore en Inde, les
géants du riz, regrette Mory Diabaté, le PDG d'une entreprise rizicole.
"L'Etat ivoirien doit accompagner notre secteur, qui peut créer un million
d'emplois", assure-t-il.
Un tel coup de pouce permettrait également
de rééquilibrer la balance commerciale. L'an passé, la Côte d'Ivoire a importé
pour 250 milliards de francs CFA (381 millions d'euros) de riz, soit un quart
de ses achats de produits alimentaires de base (1.000 milliards FCFA - 1,5
milliard d'euros, l'équivalent de 20% du budget national en 2015), déplore un
cadre du ministère de l'Agriculture.
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