Le mardi 4 décembre
2012
晴れ。6時、26℃、62.5%。
キヴ州の州都ゴマ市がキンシャサ政府の手に帰ってきて、州知事パルクJulien Paluku氏も1日にはゴマ市に戻った。ゴマ市民に対して知事がM23に協力した市民に対しての復習などは止めるようにとの声明を出した。市民の反応は? 「自分のことを云っているんじゃないか、真っ先にM23が来たときに逃げ出したのは知事だからな」、「ゴマ市民を置き去りにした奴が何をいうか」というもの。そうだろう。僕もそう思う。この国の一般人の発想はまともである。パルク氏のいうことは表面上もっともなのだが、よく考えてみると、恥を知り知事を辞職するのがもっと真っ当な精神だろう。
北キヴ州知事ジェリアン・パルク氏 |
『ゾエの方舟』というフランスのNPOがダルフールの孤児たちと多くは子供のいない主としてフランス人夫婦との養子縁組を仲介した。スーダンの西部ダルフールでは2003年から内戦が続き難民が西の隣国チャドにやってきていた。『ゾエの方舟』のメンバーが2007年10月25日チャドから103名の子供たちをフランスに送ろうとしてチャド当局に逮捕された。子供たちの多くは孤児ではないし、ダルフール出身でもなく、チャドの子供たちだったのである。2007年12月26日『ゾエの方舟』の創始者2人を初めフランス人6人について懲役8年、罰金850万ドルの判決がチャドの裁判所から言渡された。チャド=フランス間の協定に基づいて彼らの身柄は判決の翌々日28日にはフランスに送られた。フランスの裁判所も8年の刑を確認している。ところが、2008年3月31日チャド大統領イドリス・デビが恩赦の勅令を発した。しかし、フランス側の裁判(里親に対する詐欺、未成年者不法入国補助、養子縁組不法仲介等の罪で起訴された)は終わらなかった。さらに民事裁判も起こされている。いま民事裁判が始まっているが、当事者中の当事者である『ゾエの方舟』の創始者2人、ブルトEric BreteauとルルーシュEmilie Lelouchが南アの居住者になっていて出廷してこない。
刑事裁判中の被告人が何故南アに行ってしまったのかわからない。基本的には人権団体の顔を利用して人身売買をした被告のフランス人たちは許せない。厳罰に処するべきだろう。
RDCコンゴからも多くの子供たちが欧州に「もらわれて」行っている。また、アフリカの子供たちに限らないが、子供たちが医学実験につかわれたり、子供たちの肝臓や腎臓が売買されることもあるときく。この『ゾエの方舟』事件は氷山の一角かもしれない。
『ゾエの方舟』の創始者 エリック・ブルトとパートナーのエミリー・ルルーシュ |
Arche de Zoé:
l'absence des principaux prévenus fait grincer des dents
Slate Afrique avec
l'AFP
L'absence du fondateur
de l'Arche de Zoé et de sa compagne a provoqué lundi une certaine frustration à
l'ouverture du procès de l'association à Paris, cinq ans après la rocambolesque
tentative d'exfiltration de 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Eric Breteau,
fondateur de l'Arche de Zoé et sa compagne Emilie Lelouch, actuellement
installés en Afrique du Sud où ils tiennent des chambres d'hôtes, avaient fait
savoir qu'il ne se présenteraient pas devant le tribunal correctionnel de
Paris.
Ils sont poursuivis
pour "exercice illicite de l'activité d'intermédiaire pour
l'adoption", "aide au séjour irrégulier" et
"escroquerie" au préjudice des 358 familles accueillantes. Ils
encourent jusqu'à 10 ans de prison.
Une absence déplorée
par la présidente Marie-Françoise Guidolin, soulignant que les quatre autres
membres poursuivis de cette "Arche qui s'est transformée en galère" -
le médecin Philippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, la
journaliste Agnès Pelleran et Christophe Letien, un membre de l'association
resté en France - s'étaient eux déplacés.
L'un des avocat des
parties civiles, qui ne voyait pas "comment le procès peut se tenir sans
eux", a jugé "indispensable" d'utiliser "tous les
moyens" pour qu'Eric Breteau et Emilie Lelouch soient là.
Un autre a expliqué
que ses clients sont "choqués" que les deux personnages centraux de
cette affaire se croient "au-dessus des lois".
Après une brève
suspension, le tribunal a jugé qu'il n'y avait pas lieu de prendre des mesures
coercitives pour les faire venir.
Incompétence ou
inconséquence
Venue de Nantes,
Cécile Herdy, partie civile qui espérait adopter un enfant, attendait ce procès
depuis cinq ans. "Mais il va sans doute être dur d'obtenir des
explications", a-t-elle déploré.
Me Eric
Dupond-Moretti, avocat de parties civiles, a souligné la "souffrance"
de ces familles adoptantes qui avaient déjà préparé la "chambre" ou
la "layette". Il a dénoncé un "fond d'escroquerie et de
manoeuvres", d"incompétence au mieux, d'inconséquence au pire"
et une "exploitation scandaleuse de l'humanitaire".
Une psychologue en
soutien aux équipes médicales, prénommée Nathalie, a tenu à souligner que ces
bénévoles "se sont fait manipuler" dans un "montage très
intelligent", "astucieux", "basé sur l'urgence de la
mission" et le "péril imminent" qu'auraient couru les enfants.
Eric Breteau avait
"toujours dit" que l'opération était "légale" et
"soutenue par le gouvernement français", a-t-elle ajouté.
Lors de l'exposé des
faits, la présidente a souligné le "double discours" d'Eric Breteau,
qui avait caché aux autorités locales que le but de l'opération était de
ramener les enfants en France.
Le 25 octobre 2007,
dix-sept Européens, dont neuf Français, étaient arrêtés à Abéché (est du
Tchad), alors qu'ils s'apprêtaient à faire embarquer illégalement vers la
France 103 enfants, affublés de pansements, présentés comme orphelins du
Darfour. En réalité, ils étaient tchadiens pour la plupart et très peu
d'orphelins parmi eux.
Assaillis par les
journalistes à leur arrivée au Palais de justice de Paris, le logisticien Alain
Péligat a seulement déclaré avoir "hâte d'en finir". "Ce que je
veux, c'est prouver ma bonne foi", a dit Philippe Van Winkelberg.
Le procès doit durer
jusqu'au 12 décembre.
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