Le jeudi 2 octobre
2014
5時、快晴、24℃、40%。14時、29℃、40%。さすがに暑い。扇風機の風が涼しい。日本で言うアブラゼミがマンゴーの木で鳴いている。
チュニジアが死刑廃止に踏み切れるかどうか、死刑廃止をテーマとする討論会が26日(金)チュニスで開かれた。廃止ができればアラブ諸国では2番目の国になる。モロッコは死刑執行はない模様だが法律上死刑がまだ残っている。
旧フランス領の小国ジブチが初めて死刑を廃止している。
死刑廃止が話題になること事態、チュニジアの民主主義の成熟度が他のアラブ諸国やアフリカの国々と違うところだろう。チュニジアではここ20年死刑が執行されていない。
チュニジアは「ジャスミン革命」(アラブ革命)の発祥の地である。エジプトのように軍人が革命の成果を横取りするようなことも起こっていない。リビアのような混乱もない。
マグレブ3国ではもっとも西欧的生活が行き渡っている。観光立国であることはモロッコとかわりない。
ただ、チュニジアでもテロ対策法を用意している。テロリストには死刑が予定されているようだから、死刑廃止は難しいかもしれない。
« En marche vers
l’abolition de la peine de mort »
BBC Afrique
Deux jours de
rencontres et de débats pour l’abolition de la peine de mort en Tunisie, ont
été lancés ce vendredi matin à Tunis. Société civile, décideurs politiques,
avocats, citoyens se sont retrouvés pour la conférence régionale « En marche
vers l’abolition de la peine de mort ».
Dans le monde arabe
seul Djibouti a aboli la peine de mort. La Tunisie sera-t-elle le deuxième pays
à le faire? C’est en tout cas ce qu’espère les intervenants qui se sont réunis
vendredi 26 septembre à Tunis.
D’abord parce que,
comme l’a expliqué Habib Mastri, président de la Coalition tunisienne contre la
peine de mort, le combat abolitionniste a lieu depuis plus de trente ans en
Tunisie et qu’il existe aujourd’hui un large mouvement : acteurs de la société civile,
avocats, journalistes, hommes politiques…
Il reconnait toutefois
qu’il y a encore des inerties. »
L’action reste élitiste et citadine. Nous faisons un travail important avec les
autorités mais il nous faut aussi travailler à changer l’opinion publique. »
Ensuite parce qu’il y
a besoin d’optimisme et de « croire que l’impossible est possible » comme a
lancé Raphaël Chenuil-Hazan, directeur général de Ensemble contre la peine de
mort : « En pratique l’abolition existe car il n’y a pas eu d’exécution depuis
plus de 20 ans. Ce qui montre au grand public que les Etats peuvent fonctionner
sans appliquer la peine de mort. »
Mais aussi du fait du
processus de démocratisation en marche dans la région et plus particulièrement
en Tunisie : « La violence, la vengeance
et la terreur ne peuvent pas servir de base à la justice » expliquait-il.
Mais parler
d’abolition de la peine de mort en Tunisie peut sembler difficile alors que le
débat sur la loi antiterroriste continue et que les autorités n’hésitent pas à
user d’un discours démagogique et hyper sécuritaire. Raphaël Chenuil-Hazan
répond simplement en prenant l’exemple irakien : environ 200 exécutions
auraient lieu par an, depuis l’exécution de Sadam Hussein et les groupes
terroristes n’ont fait que grandir. « Quelle efficacité y-a-t-il si plus
d’exécution donne plus de terrorisme ? La réponse démagogique n’est pas la
bonne. »
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