Le lundi 2 juin 2013
bis
10時半、快晴、21℃、45%。
安倍首相はアフリカを「必ず訪問する」とTICAD Vで約束したようだ。TICAD Vと前回のIVでは劇的にアフリカと日本の関係も変わっていることを承知していただけだろうか。
僕はTICAD IIIのときに東京青山の会場に行っている。このときはアフリカからの代表が「アフリカは乞食をしに東京まできたわけではない」と矜持を示したものの、実質は日本の無償援助ODA期待があきらかだった。
今回は国連事務総長バン・キ・ムン氏や世銀総裁ジム・ヨン・キム氏は日本の巨額ODAに満足したようだが、南アのズマ大統領は日本企業の直接投資により強い関心と期待を表明している。「援助よりも投資を」というのが表にでてきている。
下記のAFPの記事では「中国に追いつけ」といっているが、中国と同じことをしていては決して評価されないことを肝に銘じて欲しい。
右はハイレマリアム・デサレン首相(エチオピア) |
Japon: dix milliards
d'euros fournis à l'Afrique pour tenter de rattraper la Chine
Le Japon a annoncé
samedi une aide publique de 10,6 milliards d'euros sur cinq ans pour l'Afrique,
à l'ouverture d'une conférence dédiée à ce continent où la Chine, avide de
matières premières, accroît considérablement sa présence.
"Dans les cinq
ans à venir, le Japon soutiendra la croissance africaine via des aides
publiques et privées de 3.200 milliards de yens (24,2 milliards d'euros), dont
une aide publique au développement de 1.400 milliards de yens (10,6 milliards
d'euros)", a déclaré le Premier ministre japonais Shinzo Abe.
Ce dernier a annoncé
ce nouveau plan d'assistance devant une quarantaine de chefs d'Etat et de
gouvernement africains réunis à Yokohama (région de Tokyo) pour la cinquième
conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad).
Sur ce total, a
précisé Shinzo Abe, "le Japon fournira 650 milliards de yens (environ 5
milliards d'euros) en cinq ans pour le développement des infrastructures",
insistant sur l'importance des "couloirs internationaux" de
transports au sein du continent et sur l'amélioration des réseaux électriques.
D'après des chiffres
évoqués à Yokohama, l'Afrique perdrait 2% de croissance par an du fait de ses
infrastructures déficientes.
"Lors de la
dernière décennie, l'Afrique a connu un taux de croissance moyen de 5%", a
pourtant rappelé le président de l'Assemblée de l'Union africaine, le Premier
ministre éthiopien Hailemariam Desalegn.
Mais ce développement
"a été surtout tiré par les exportations de matières premières", a
souligné M. Desalegn, pour qui "cela doit changer dans les années à venir,
à mesure que le continent diversifie son économie".
Pour soutenir ce
mouvement, il a espéré que les coopérations nouées ces dernières années
aboutissent à des résultats probants en terme de construction et d'amélioration
de ces infrastructures cruciales.
M. Desalegn a évoqué
des "partenariats" engagés avec "différents membres de la
communauté internationale", entre autres le Japon, mais aussi bien sûr la
Chine dont la présence est devenue incontournable sur le continent, ainsi que
d'autres pays émergents comme le Brésil et l'Inde.
En recherche constante
des minerais et de sources d'énergie qui nourriront sa croissance, la Chine est
devenue en 2009 le premier partenaire commercial de l'Afrique, peu avant de
remplacer le Japon comme deuxième puissance économique mondiale derrière les
Etats-Unis.
Les échanges
sino-africains ont plus que doublé entre 2009 et 2012, année où ils ont frôlé
les 200 milliards de dollars et le nouveau président chinois, Xi Jinping, s'est
rendu en Afrique à peine une semaine après son intronisation.
Autant dire que la
situation a radicalement changé depuis le dernier sommet Japon-Afrique de 2008
et M. Abe a promis de se rendre "dès que possible en Afrique", où le
commerce et les investissements privés japonais restent trop faibles (2% du
total du Japon), comme l'ont pointé de nombreux dirigeants africains à la
tribune de Yokohama.
La venue des
entreprises japonaises est d'autant plus importante que l'Afrique doit
désormais se concentrer sur "la création d'un marché commun, le
développement industriel et le développement des infrastructures", a
renchéri le président sud-africain Jacob Zuma.
Pour soutenir les
échanges privés, le Japon va notamment fournir 20 milliards de dollars
d'assurance pour le commerce et l'investissement privés dans ce marché
continental en devenir qui comptera 2,2 milliards d'habitants en 2050.
M. Abe a dévoilé
d'autres soutiens, comme l'entraînement de 1.000 formateurs agricoles pour
favoriser le doublement de la production de riz dans la région sub-saharienne
d'ici à 2018, le soutien à l'éducation de 20 millions d'enfants et
l'amélioration de l'accès à l'eau potable pour 10 millions d'Africains. Et il a
profité de cette conférence pour demander aux chefs d'Etats et de gouvernement
africains présents de soutenir la candidature de Tokyo pour les Jeux Olympiques
de 2020.
Les programmes d'aide
japonais ont été salués à la tribune par le secrétaire général de l'ONU, Ban
Ki-moon, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, qui ont chacun
appuyé tous les efforts d'élimination de la pauvreté.
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