Le samedi 29 juin 2013
6時、快晴、19℃、50%。
7時、ネットがバサバサ切れる。9時半、ネットが繋がらなくなった。17時、全面回復。
裏庭のバナナはかなり大きくなってきたが、まだ色づかない。バナナの実ができる紫の房には葉をあけてみるとまだ花がある。けれどももう実が大きくならない。そこでこの房を切り落とした。房に回る栄養を実に集中させる。そうすると実が甘くなるのだそうだ。そうネットで「バナナの栽培」で検索したサイトに書いてあった。しかし、何時になったら食べられるのかなぁ。その前に数十羽もいる庭の鳥たちに食べられてしまうのだろうか。サイトでは紙袋でバナナを覆うこととあったが、なんとか工夫して紙をバナナに巻くか。
この画像では何処を切ったのか わからなくなってしまったので 下に4月末の画像を再度載せる |
下に垂れ下がっている紫の房を 今回切り落とした |
アフリカの国々では一夫多妻polygamieの家族が増えてきている。伝統的にイスラム教徒でなくても一夫多妻がサハラ以南でも多かったが、キリスト教の影響、また西欧的考え方の普及で一夫一婦が法律でも決められたところが多かった。たとえば、チュニジアでは回教国にもかかわらず一夫多妻は違法とされている。
南アのズマ大統領は大統領就任時には3人の妻がいた。現在は6人の妻と正式に結婚している。スワジランドの国王ムスワティIII世には12人の妻と2人の婚約者と24人の子供がいた。彼らは一夫多妻であることを隠さない。彼らは例外といえるのだろうか。妻たちはそれを甘受しているのだろうか、それとも致し方ないと思っているのだろうか。
女性の地位が向上し、高い教育を受けかつ職業をもった女性たちが、一夫多妻を歓迎しはじめたのである。何故か。
セネガルではインテリ女性ほど一夫多妻に寛容になってきた。というのは、インテリ女性ほど晩婚になり、適齢の男性は既に結婚してしまっている例が多く、一夫一妻を望んでいては「オールド・ミス」になりかねない。そこで一夫多妻を受け入れるようになったというのである。それに「毎日夫と顔をあわせるなんて面倒だわ。週に2度くらいで沢山。あとはアタシのキャリアを磨くために時間を使いたいのよ」
僕の周りでも数人の妻をもっている人がいる。金持ちばかりではない。RDCコンゴの場合、戦争で男たちが死んでしまって、男の数が足りない地域もかなりある。数人の女性で一人の夫を養っている場合もある。女性は沢山の子供を生まないと一人前でないという風潮もあって、結婚しないと肩身が狭いらしい。男が戦死してしまって少ないというのは、RDCコンゴだけでなく、内戦、紛争が続いた国で見られる特殊事情かもしれない。
アパルトヘイト廃止後3代目の大統領ズマ氏と3人の妻 今は6人に増えている。 皆さん正式なファースト・レディだからプロトコールが 大変だろうなぁ。 |
下記では一夫多妻の新しい流れを捕まえたかのようにレポートしている。しかし、僕は一夫多妻または一婦多夫は歴史とともに古くからあったろうと思う。一夫一妻が現在欧米では多数派であろうけれども、日本でもそうだが、一夫多妻または一婦多夫の関係が法律上認めらなくてもそれらは事実上存在している。当然のことながら、女性が一夫多妻を親や社会から強制されるのは許されないことである。一夫一妻であるかないかは個人の自由ではないだろうか。結婚は契約である。
La polygamie redevient
«in» en Afrique
Dans plusieurs pays
d'Afrique noire, la polygamie regagne du terrain.
«S’il n’est que de
vous nourrir, une seule femme suffit». Cette citation tirée des Contes d’Amadou
Koumba de Birago Diop n’est pas parole d’évangile sur le continent africain où
voir un homme marié à plusieurs femmes ne choque pas. La polygamie, autorisée par
l’Islam sous certaines conditions, est également acceptée par les religions
traditionnelles.
La scolarisation et le
mode de vie à l’occidental avaient réussi à cloisonner la pratique dans
certains cercles réfractaires au changement, sans toutefois la vouer aux
gémonies. Mais de plus en plus, la polygamie gagne du terrain dans des milieux
intellectuels ou politiques dans certains pays d’Afrique subsaharienne.
En Afrique du Sud, le
président Jacob Zuma affiche ses nombreuses femmes sans aucun complexe. Au
nombre de trois au moment de sa prestation de serment, elles sont désormais six
à avoir le titre de première dame. Ainsi, la libido légendaire du successeur de
Thabo Mbeki alimente les blagues les plus drôles au pays de Mandela.
Son voisin du
Swaziland, le roi Mswati III dispose quant à lui d’un «harem». Ainsi en juin
2005, il avait douze épouses, deux fiancées officielles et 24 enfants.
En Côte d’Ivoire, pour
des raisons politiciennes, Laurent Gbagbo, chrétien, a pris une seconde épouse
dans la région nord (musulmane), dominée par la rébellion des Forces nouvelles.
Une situation dont s’accommode bien sa première épouse Simone Gbagbo, réputée
être une forte tête.
La polygamie pour
soigner son image
Au Sénégal, il n’y a
jamais eu de président polygame, mais l’élite politique et intellectuelle est
adepte de la pratique. Ainsi le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye,
plusieurs ministres d’Etat, des hauts-gradés de l’armée, des leaders de
l’opposition politique, des intellectuels de haut rang affichent leur polygamie
sans complexe. Cela s’explique, probablement, par la très forte influence
qu’exercent les cercles confrériques sur ces personnalités. Désireux de
bénéficier du soutien des religieux dans leur domaine d’activité, ces
personnalités essaient de parfaire ainsi leur image. Car en plus d’être un
intellectuel, si on se limite à une seule femme, on risque de ne pas apparaître
comme un bon musulman aux yeux de ces soutiens politiques, dans un pays où tout
est dans la représentation. Religion comme politique.
Ce que veulent les
femmes
Bien que pays
musulman, la Tunisie a interdit la polygamie. Une mesure censée participer à
l’émancipation des femmes.
Cette préoccupation
n’est pas partagée au Sénégal. L’élite féminine sénégalaise n’est plus aussi
opposée à la polygamie avec la même verve qu’au début de l’affirmation des
mouvements féministes. Les femmes intellectuelles s’accommodent de mieux en
mieux de cette pratique. Il est vrai qu’avec les études, les femmes se marient
de plus en plus tard. Elles ont ainsi moins de chance de trouver un homme de
leur choix qui de surcroît est monogame. Ces jeunes femmes déplorent le fait
qu’après les études supérieures, l’homme idéal est toujours polygame. De peur
de «mourir vieille fille», elles préfèrent s’engager dans un ménage polygame.
Certaines, comme cette
jeune cadre dans une société de téléphonie mobile, troisième épouse d’un homme
qui en a quatre, en ont fait un choix de vie.
«Je ne peux pas passer
toutes mes journées au boulot et revenir m’occuper d’un gros bébé le soir. Je
n’ai vraiment pas le temps de faire du poulet tous les soirs. Avec mon statut
de troisième épouse, je ne vois mon mari que deux fois dans la semaine. Les
autres jours, il est chez ses trois autres femmes. Cela m’arrange et me permet
de m’occuper de ma carrière.»
déclare la jeune femme
d’une trentaine d’année.
Même son de cloche
chez cette comptable, deuxième épouse d’un officier: «La polygamie m’arrange
parce qu’elle me permet de bien concilier travail et ménage. Je doute fort que
j’aurais été aussi heureuse si j’avais à voir mon mari tous les jours.»,
plaide-t-elle.
Célibataire sans
enfant, cette étudiante en droit n’en dit pas moins: «Les femmes sont trop
nombreuses. Il faut accepter la polygamie pour que chaque femme puisse avoir un
mari.».
Un avis que ne partage
pas Aminata Sow, une jeune sénégalaise.
«Je ne serai jamais
dans un ménage polygame. Cette pratique matrimoniale est source de fissures
familiales. En plus, elle augmente les charges du père de famille et cela
ressurgit sur la bonne éducation des enfants issus du premier mariage.»
Au Mali, la polygamie
est loin d’être un effet de mode. Conservatrice, la société malienne accepte
cette pratique. Dans ce pays voisin du Sénégal, les hommes se marient à
plusieurs femmes, mais les divorces sont très fréquents.
Dans d’autres pays
d’Afrique de l’ouest comme le Togo ou le Bénin, la polygamie est moins
fréquente. Même au sein des communautés musulmanes de ces pays, le régime
polygamique perd du terrain car les jeunes l’associent aux dépenses
faramineuses et aux disputes incessantes entre les différentes co-épouses.
Cependant, note Sophie Kaliwa, une togolaise vivant à Dakar, «ces monogames
togolais et béninois multiplient les maîtresses et entretiennent des relations avec d’autres femmes.» Une drôle de
manière de rejeter la polygamie.
Ndèye Khady LO
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