14 juin 2015

6月12日 トーゴはアフリカのシンガポールになりたがっているが、、、 Le Togo se rêve comme le prochain Singapour ou Dubaï

Le vendredi 12 juin 2015
6時、快晴、18℃、55%。

時間は短く5分とか15分とかだが、このところキプシもよく停電する。ルブンバシやキンシャサの停電はもっとながいとはいうものの、調理中だったり、TVで映画を見ているときに突然停電するのは困りものだ。

西アフリカにガーナとベナンに挟まれた小国トーゴという国がある。首都ロメLome。人口700万である。このトーゴがアフリカのシンガポール、ドバイになりたいと頑張っているのだそうだ。

シンガポールはリー・クアンユーが世界貿易・金融センターにした。ドバイは原油マネーと外国資本が中東の奇跡を実現した。
トーゴに本社があるエコバンクはアフリカ33各国に支店がある。ルブンバシにも数年前に進出している。エコバンクの創始者ジョンドDjondo氏は汎アフリカ主義をかかげる。
経済成長は今年6%を達成するようだ。しかし、貧困層が58.7%だ。港湾労働者の賃金は18時間労働で4.35ドル。
確かにトーゴは空港、港湾を整備、ビジネス環境を改善して投資を呼び込むことに精を出している。政治はニャシンベ親子が牛耳ってきた。フォール・ニャシンベがリー・クアンユーになれるのか。
トーゴがシンガポールになる可能性がどれほどあるのか僕には不明だ。というのも先代エヤデマのドラ息子フォール大統領、どうも援助資金を個人で使い込んでいるふしがあるし、スキャンダルも多い。国の舵取りをどれほど真剣に考えているか疑わしいからだ。下記の記事はだいぶトーゴをもちあげているが。
トーゴ唯一の世界遺産
クタマクの住居
Le Togo se rêve comme le prochain Singapour ou Dubaï
Lomé, la capitale de ce petit Etat de 7 millions d'habitants, est en pleine transformation.
Le Togo a fait sien le slogan de l'Ecobank, le plus grand établissement bancaire national qui est aujourd'hui implanté dans 33 pays africains et s'affirme comme, "une banque panafricaine". Ce petit pays de 7 millions d'habitants dirigé par la famille Gnassingbé depuis 1967 - le fils a succédé au père en 2005 - se rêve en effet comme la nouveau noeud de communication africain.

Pour Gervais Djondo, le fondateur de l'Ecobank âgé de 81 ans, l'amélioration des infrastructures et des services est la clé pour transformer le puzzle ouest-africain fait de micros-Etats depuis la fin de l'époque coloniale. "Le pan-africanisme commence avec la mobilité des Africains. Si nous voulons faire du business, nous devons faciliter les mouvements humains", confie t-il dans une interview accordée à l'agence de presse Reuters.

Un port en plein boom
Ce discours un tantinet théorique s'ancre dans la réalité à Lomé, la capitale du Togo. À l'aéroport, des ouvriers terminent la construction d'un terminal flambant neuf qui doit augmenter de manière spectaculaire la capacité de cette plate-forme aérienne d'Afrique de l'Ouest en plein boom grâce notamment au développement rapide de la compagnie togolaise Asky, qui propose des vols low-costs à destination de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest et centrale.
ロメの新空港
Dans le port de Lomé, qui donne sur le Golfe de Guinée, des dizaines de grues s'élèvent dans le ciel au-dessus des ports-conteneurs, qui débarquent là leur marchandise et viennent toujours plus nombreux grâce notamment à la haute sécurité des lieux en comparaison des ports nigérians. L'année dernière, un nouveau terminal portuaire exploité par le Terminal Invesment Limited et le China Merchants Holdings International a vu le jour à Lomé.

Selon un analyste de Protection Group International, le port de Lomé avait déjà accueilli à la mi-avril, 58 bateaux de plus que lors de toute l'année 2014. Une belle performance.

"Nous avons toujours les poches vides"
En 2014, le taux de croissance du PIB togolais s'est élevé à 5.5%. Les prévisions du Fond monétaire international font état d'une légère accélération à 6% cette année. À Lomé, le climat pour les affaires s'améliore. Dans son dernier classement des pays les plus accueillants pour le business, la Banque mondiale a hissé de 15 places le Togo.

"Si tu es un tout petit pays, tu dois faire quelque chose pour exister", raconte un diplomate installé dans la région et cité par Reuters. "Gnassingbé pense qu'il doit faire pour le Togo ce que Lee Kuan Yew (ancien premier ministre singapourien) a fait pour Singapour. Mais le chemin est encore long." En effet, près de 58,7% de la population vit toujours sous le seuil de pauvreté selon les chiffres de la Banque mondiale, contre 61,7% en 2006.

Dans le port de Lomé, le miracle économique ne profite pas à tout le monde. Les centaines de jeunes hommes qui dorment en rangée sur des bancs en bois en attendant de dégoter un job de docker à la journée ne sont payés que l'équivalent de 4.35 dollars pour des journées de travail de huit heures.


"Nous avons vu des gens prendre leur retraitre après 35 années de travail à temps partiel. C'est déprimant", souligne Yacynthe, un docker. "J'ai vu des gens à la télévision qui parlent du port, mais nous les dockers nous avons toujours les poches vides. Sur le terrain, nous ne sentons pas l'effet des investissements."

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