Le
mercredi 22 juin 2016
5時、快晴、18℃、50%。
5時、ネット不通。Mince ¡
6時10分、回復するもバサバサと接続が切れる。
中学の時の友人「カッチョ」からメイルが入った。有名な歌人の息子だが、剛毅なおとこである。うれしかった。テレビ東京に出演したおかげといえる。これまで連絡が何十年ととれなかった友人である。元気でいてくれた。
カタンガ州元知事で大統領候補のモイーズ・カトンビ氏が欠席裁判で不動産の違法売却を問われてルブンバシ裁判所から36か月の金庫判決を受けた。本人は現在ブラッセルないしロンドンで療養中。
Le
jeudi 23 jauin 2016
5時、快晴、18℃、45%。ついに湿度が50%を切った。
歯痛。昨夜思い出して「今治水」を綿棒にしませて虫歯につけた。お蔭でよく眠れた。
Le
vendredi 24 juin 2016
3時半、快晴、18℃、50%。
カレミ往復。コルタンを産する鉱山を見学した。
Le
samedi 25 juin 2016
5時、快晴、18℃、50%。
フランシスコ会が運営するルイシャLwisha校訪問。
Le
dimanche 26 juin 2016
5時、快晴、18℃、50%。
Le
lundi 27 juin 2016
6時、曇り、22℃、60%。温度、湿度は体感。
キンシャサ。朝の冷気はない。ガスがかかったように空も大気もグレー。
Le
mardi 28 juin 2016
7時、曇り、22℃、60%。体感。
キンシャサ。ルブンバシに夜帰宅できた。一日中、空港。シフトに時間がかかる。エアによる移動が米国のようにバス並みになるのはいつのことか。
Le
mercredi 29 juin 2016
5時、晴れ、19℃、55%。
朝一番でルブンバシのCanal+に行きサテライトTVの契約更新をした。とkろが、夕方帰宅して18時過ぎにFrance3にチャンネルを合わせてみたら、契約切れだ表示された。またか。バカを相手にしているとおもったから、契約時に念を押して、「大丈夫だね」、万一の時のために技術屋の電話番号をきいた。ま、どうしようもない連中だ。
Le
jeudi 30 juin 2016
5時、快晴、19℃、55%。
RDCコンゴ独立記念日。各地でパレードがあるようだ・独立56年。何をしてきたのかね。:・
サテライトTVの更新が今朝になってできたようだ。
仕事、出張で出来なかった洗濯をした。昨夜帰れなかったクリスチャンが早朝帰宅してくれて手伝ってくれた。ありがたい。洗濯機があれば便利だけど、こんどは水圧や電気が問題になる。普段こまめに洗濯していれば大した作業にはならない。務めるようになったら、女中を雇えばいい。しかし、女中がいると盗難を心配しなければならない。
BBCのフランス語版でムソシ鉱山で生まれた日本人ハーフの話が出た。
以前フランスのTV局「France24」がレポートした内容と変わらない。何ら裏をとっていない憶測記事だ。BBCともあろうものが。英語版では出ていない記事だ。
Des
Japonais abandonnent leurs enfants métis
16 juin
2016
En
République Démocratique du Congo (RDC), des pères japonais ont systématiquement
abandonné leurs enfants métis.
Nana
est très remontée contre son géniteurImage copyright
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Nana
est très remontée contre son géniteur
A
Kasumbalesa, une petite cité du Sud-Est de la RDC, à la frontière avec la
Zambie, le flot des camions transportant des minerais est incessant. C’est dans
cette petite ville poussiéreuse que vivent une cinquantaine de métis nés
d’unions entre des Japonais et des mères congolaises dans les années 70 et
début 80.
D'après
Poly Muzalia, correspondant BBC en RDC, les enfants nés de ces unions ont été
abandonnés par leurs pères. Certains d’entre eux auraient même été assassinés à
leur naissance, d’après des témoignages concordants.
Shibata
aimerait retrouver la trace de son pèreImage copyright
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Shibata
aimerait retrouver la trace de son père
Avec
ses yeux bridés, sa peau cuivrée et ses cheveux lisses, Shibata a 40 ans. Cet
enseignant est le fruit de l’union d’un ingénieur japonais et d’une paysanne
congolaise. Plus que tout, il aimerait retrouver la trace de son père.
"Nous
voulons que nos pères puissent nous reconnaître, qu'ils puissent reconnaître
qu'ils ont abandonné des enfants en RDC. Mon père est retourné au Japon, il m'a
laissé tout bébé. Alors si je le voyais ce serait vraiment un sentiment de
joie. Je serais très content".
Nana, 39
ans, est aussi métis. Contrairement à Shibata, cette mère de deux enfants est
très remontée contre son géniteur.
"Moi
si je voyais mon père, je lui dirais tu nous as abandonnés. Un véritable parent
se serait occupé de ses enfants, nous aurait scolarisés comme les autres
enfants avec qui nous avons grandi. Je lui dirais tu es méchant, tu es un
assassin. Tu nous as abandonnés avec notre mère qui n’avait pas étudié et qui
n’avait pas les moyens de nous élever".
Comment
expliquer l’abandon systématique de ces enfants par leurs pères japonais ? La
plupart des mamans interrogées évoquent le racisme, indique notre
correspondant.
"A
l'époque des Japonais"
La mère
de Shibata explique que son fils a survécu grâce au fait qu’elle évitait de
l’emmener à l’hôpital de la Sodimico. Aujourd’hui, cette entreprise minière est
en faillite, son hôpital aussi.
Yvonne,
une infirmière de l'établissement, témoigne: "Avant, à l'époque des
Japonais, des Canadiens, il y avait beaucoup plus de médicaments. Aujourd'hui
les malades viennent avec leurs produits, et puis nous avons une pharmacie ici
où on peut acheter quelque chose si on a besoin".
"Aujourd'hui
plus personne ne s'occupe de l'hôpital, confirme-t-elle, la société est en
faillite".
Les
autorités de cet hôpital n’ont pas souhaité répondre aux questions de notre
correspondant.
Sans
illusions
Sagara
fabrique du charbon de bois pour survivreImage copyright
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caption
Sagara
fabrique du charbon de bois pour survivre
Cette
communauté métis ne se fait plus guère d’illusions. Sagara, 34 ans, fabrique du
charbon de bois pour survivre. Il sait qu’il ne pourra jamais aller vivre au
pays de son père.
"Je
suis habitué avec le climat congolais. Au Japon peut-être que ce serait
difficile de vivre. Mais je suis en train de souffrir, alors peut-être le
gouvernement japonais peut nous aider un peu, nous faciliter la vie, les miens
et moi, ici au Congo".
Plaider
la cause de ces oubliés du Katonga, c’est le cheval de bataille de Moise
Chokwe, avocat et député élu de Kasumbalesa. Il nous confie que malgré ses
efforts, il n’a jamais reçu de réponse, ni des autorités congolaises, et encore
moins de l’ambassade japonaise à Kinshasa.
"Le
gouvernement congolais doit assumer ses responsabilités et aider ces enfants,
ces rescapés-là, à obtenir des dédommagements, et le gouvernement japonais doit
le prendre en compte".
L’ambassade
du Japon n’a pas répondu à la demande d’interview de la BBC, tout comme les
autorités congolaises.
Une
petite-fille de la 2ème génération, dont le père métis est marié à une CongolaiseImage
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Une
petite-fille de la 2ème génération, dont le père métis est marié à une
Congolaise
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