18 octobre 2016

10月15日 無公害電気自動車にも汚点か Derrière les voitures électriques… des enfants dans les mines de RDC

Le samedi 15 octobre 2016
6時、快晴、26℃、35%。

携帯電話やPCRDCコンゴ産のコルタンなど希少金属がつかわれている。コンゴ産とはいうものの、コンゴの紛争鉱物のことだ。盗掘され、隣国(ウガンダ、ケニア、タンザニア等)に密輸されたものである。戦争の資金源として問題視される。

こんどは、電気自動車に疑問符がついた。というのは電気自動車は、101日から16日まで開かれいるパリ・モーターショーでルノー・日産などが花形になったけれども、そのバッテリーにコバルトが使われていて、コバルト採掘には子どもたちが働かされているのだという図式である。しかも、その中心はまたもRDCコンゴだ。

RDCコンゴでは、子どもたちがどこでも働いている。
街をあるけば、子どもたちがゆで卵を担いで売っている。市場の前で買い物袋を売っている。農村部に行けば、子どもたちが耕作している。東部の戦闘地帯に行けば、子どもたちが銃を構えている。鉱山では子どもたちが鉱物を探している。
機械を使わない手掘りexploitation artinasale鉱山では、大人が入れないような狭い坑道では子どもたちが活躍する。子どもたちだけではない。選鉱には家族全員の手が必要だ。
子どもたちが「強制的」に働かされている場合もある。しかし、多くの場合、子どもたちは家族の一員として働いているのである。
盲いた大人の手を引っ張って物乞いをするのは子どんたちが適任だ。子どもたちの労働を一律に扱うのは国際NPOやメディアの得意とするところである。実は場合に寄りけりなのである。

RDCコンゴのコバルト採掘が子どもたちだけの手でなされているわけではない。大企業、例えばフリーポートやリオティント傘下の鉱山では、子どもたちを使うような「非効率」なことはしない。掘削も選鉱も大規模な機械による。
子どもたちは学校に行き、放課後はサッカーに興じるのが理想だろう。しかし、一家を支えるために鉱山で働かねばならない子どもたちも多い。
誰が悪いか。子どもたちの所為ではないのは勿論だが、親が悪いとも、鉱物を買い取る仲買人が悪いとも、その鉱物を精製して電池会社に売る企業が悪いともいえない。
RDCコンゴにしても、子どもたちを働かせることは法律で禁止されている。親が罰せられる。それは法律、建前である。義務教育が無料と云うのも建前であって、実施されたことはない。鉱山で働いて学資を稼ぎ出すこどももいる。
ステレオタイプな見方しかできないジャーナリストでは、貧しい生活のなんたるやも知りえない。もっとまともな記事を書けるように勉強して欲しいものである。
鉱山で働く少年たち
(RDCコンゴ)
子どもたちは学校に行っていさえすればいいというのは幻想だ
Derrière les voitures électriques… des enfants dans les mines de RDC
samedi 15 octobre 2016 par Robert GIL  Agoravox

  Elles sont abondamment vantées comme la solution « propre » aux problèmes de pollution et de gaz à effet de serre, et elles ont été les stars du Mondial de l’automobile de Paris. Mais, si l’on tient compte de l’ensemble de leur chaîne de production, l’impact social et environnemental des voitures électriques est-il tellement meilleur que celui des véhicules conventionnels ? Exemple pointé par Amnesty international : plusieurs grands constructeurs, parmi lesquels Renault-Nissan, présentent un risque significatif d’utilisation, pour leurs batteries, de cobalt extrait en République démocratique du Congo par des enfants.

Plus de la moitié du cobalt extrait dans le monde provient de la RDC, et une proportion non négligeable l’est de manière artisanale, dans des mines où peuvent travailler des enfants très jeunes. Amnesty international identifie plusieurs constructeurs de voitures électriques comme particulièrement « à risque » d’utiliser du cobalt miné dans des conditions inacceptables : Renault-Nissan (modèles Twizy et Zoe), Tesla, Chevrolet-GM, Fiat-Chrysler et BMW.

Tous ont pour point commun de se fournir en cobalt auprès de deux firmes coréennes, LG Chem et Samsung SDI, qui elles-mêmes se fournissent auprès d’une entreprise chinoise, Huayou Cobalt, laquelle achèterait du cobalt issu de mines artisanales. Contactés par l’ONG de défense des droits de l’homme, ni Renault, ni Tesla, ni GM n’ont fourni de réponse. Fiat-Chrysler et BMW ont répondu en niant tout lien avec les mines artisanales de RDC, mais sans apporter de garantie probante qu’ils mettaient effectivement tous les moyens en œuvre pour vérifier l’origine de leur cobalt ; ils semblent se défausser de leur responsabilité sur les intermédiaires.

Pourtant, il existe de plus en plus de standards internationaux qui encouragent les entreprises multinationales à assurer une transparence complète sur leur chaîne d’approvisionnement, particulièrement lorsqu’il y a des risques avérés de violations des droits humains fondamentaux, comme dans le cas de la filière cobalt.


En France, la proposition de loi sur le devoir de vigilance des multinationales, qui doit enfin repasser devant le Sénat dans quelques jours (voir notre dernier article en date ici), vise de manière similaire à obliger les firmes à mettre des moyens effectifs en place pour s’assurer que leur chaîne de production n’entraîne pas d’atteinte grave aux droits de l’homme. Une démarche que l’on est en droit d’attendre de toutes les multinationales, particulièrement lorsqu’elles prétendent vendre des produits propres.

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