19 septembre 2014

9月18日 RDCコンゴ:教会が憲法改正反対声明 RDC: la Cenco réaffirme son opposition à la modification de l’article 220 de la constitution

Le jeudi 18 septembre 2014
5時、快晴、24℃、32.5%。

キンシャサ(RDCコンゴ首都)とブラザビル(コンゴ共和国首都)を隔てているのはコンゴ河であるが、この辺りの川幅(35km)が広くなっているところをプールPoolと呼ぶ。元々19世紀の英国人探検家スタンレーに因(ちな)んでスタンレー・プールといっていた場所だから発音もフランス式にポールではなく「プール」でいいと思う。プールの下流にインガ・ダムが位置する。早瀬になっていて外航船はキンシャサまで登れない。
プール地方の村々の農業支援プロジェクトがある。世銀が1億1000万ドルをファイナンスしている。米500トン、マニョック(芋)500メーター、マニョックを長さで測るとは知らなかった、及びパーム・オイルを生産する5年計画である。

RDCコンゴにおいても政教分離の原則がある。宗教は政治に口を出さない。
過去に於いてカトリック教会が政治(権力)に加担した例はいくらもある。逆に権力に逆らった歴史もある。しかし、20世紀にあってドイツのナチにルーテル教会もカトリック教会も抵抗を示さなかった(勿論例外はある)。日本によるアジア侵略戦争でも同様だ。
2010年11月の大統領選挙では、カトリック教会も投票所で選挙監視をした。選挙結果について枢機卿が不正が目立つと批判をした。カビラ大統領の宣誓式にモンセンゴ枢機卿は出席を拒否した。
政教分離の名に隠れて、不正義に目を瞑(つぶ)るのは、カトリック教会が積極的ではないにせよ、日ごろの教会での説教(正義と愛)に違反すると僕は思う。ローマからモンセンゴ枢機卿が率いるコンゴ全国教会会議(Cenco)が憲法220条改正反対声明発した。今年6月に続いて2度目である。220条改正は現大統領の3選を許すためである。教会はカビラ大統領の一々の政治決定に反対してはいない。しかし、憲法を守ることが民主主義だと考えている。教会関係者が大統領選挙に立候補することもない。それでもコンゴ国民の近未来のために民主主義が必要不可欠であり、コンゴの民主主義はまだ経験が浅いことを承知しているから教会が民主主義実現の一翼を担うべく発言しているのだ。フランスで同様の声明を出したら政治問題化するに違いないが、コンゴやアフリカでは教会が正義を唱えながら行動がなければ信者に対する、国民に対する裏切りである。時代錯誤の宗教利用ではない。
Cencoは、全国各地の神父たちに教会でも信者たちに憲法改悪反対の説教をするように要請している。
コンゴの学校教育や医療はカトリック教会の貢献なしには成立しない。たとえば、カタンガ州に二人しかいない日本人の一方であるフランシスコ修道会のアスンタ佐野シスターはカタンガ州各地で30年以上医療および教育分野で活躍されている。
カトリック教会が、他のキリスト教会(メソジスト、テンテコスト等々)、いやここでは少数派のイスラムとも手を組み憲法改正反対の狼煙を挙げるなら、改正派も相当困るだろう。カビラ大統領の名前はジョゼフ(ヨーゼフ、イエスの父)である。彼はカトリックではなさそうだが、あるならば彼の良心に訴えることが出来るかもしれない。
220条改正阻止が出来るか否かはカトリック教会の正義を貫けるか否かの試金石であると思う。
ミサをあげるモンセンゴ枢機卿

RDC: la Cenco réaffirme son opposition à la modification de l’article 220 de la constitution
septembre 16, 2014

Les évêques membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) réaffirment leur opposition à la modification de l’article 220 de la constitution. Cet article interdit notamment de modifier l’article fixant le nombre et le mandats du président de la République. Dans un message adressé « aux fidèles catholiques ainsi qu’aux hommes et femmes de bonne volonté de la RDC » et publié à Rome où ils sont réunis, ils estiment que cet article pose les bases de la stabilité du pays et de l’équilibre des pouvoirs dans les institutions.
Pour la Cenco, modifier l’article 220 serait « faire marche en arrière sur le chemin de la construction de notre démocratie et compromettre gravement l’avenir harmonieux de la nation ».

Les évêques catholiques avaient déjà publié un message en juin dernier pour exprimer leur opposition à la modification de cet article de la constitution.

Interrogé sur les raisons de ce deuxième message, le premier secrétaire général adjoint de la Cenco, Donatien Nshole, affirme qu’il ne s’agit pas d’un acharnement.

« Il n’est pas question d’acharnement ici. Les évêques ne visent qu’une seule chose : le bien-être du peuple congolais qui passe nécessairement par une démocratie assise. Or notre démocratie est jeune. Et le socle de la démocratie c’est justement la constitution. Vouloir balancer la constitution dans tous les sens pour des intérêts d’une famille politique, ce n’est pas juste », explique-t-il.

En outre, la Cenco invite les curés et catéchistes à sensibiliser les chrétiens « pour qu’ils s’engagent à protéger la nation brcontre toute tentative de modification de l’article 220 ».

La question de la modification de cet article de la constitution agite le milieu politique congolais depuis plusieurs mois. Certaines organisations et personnalités de l’opposition et de la société civile soupçonnent la majorité de vouloir modifier l’article 220 de la constitution pour permettre à Joseph Kabila de rester au pouvoir au terme de son deuxième et dernier mandat.

Par ailleurs, les évêques catholiques annoncent qu’ils suspendent leur participation au Comité d’intégrité et de médiation électorale (Cime).

Cette structure créée par les confessions religieuses et la Ceni est un cadre d’échange d’informations électorales et de dialogues permanents qui vise à gérer par la médiation les tensions électorales, avant, pendant et après les élections.

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