02 août 2015

7月26日 アフリカのインターネット市場を狙う競争 La bataille qui secoue le ciel africain pour le contrôle d'Internet

Le dimanche 26 juillet 2015
5時半、快晴、20℃、45%

アフリカ大陸のインターネット利用人口は限られている。なにしろネット料金が高い。
僕はオランジュOrange社とネット契約をしている。USBモデムを使う。通信速度は3G+1か月5Gまで50ドル。3G+といっても常時3G+ではない。時々速度が落ちる。50ドルというのは家の庭師の給与の半額である。もっと環境のよいWifiも利用可能だが、月800ドルもする。企業でなければこんな高い料金は払えない。
サイバーカフェの利用もできる。これも安くはない。1時間200円。カフェでもネットをしている人はすくなく、ワード文書を作ったり、スキャナーを利用したりしているのが大半。自宅にPCがあるのは余程恵まれている家だ。
しかし、アフリカが固定電話から一挙に携帯電話時代に入ったように、インターネットが革命的に普及する素地はある。
RDCコンゴでもキンシャサやルブンバシには海底ケーブルのターミナルが上陸してい欧州やその他世界と高速通信が可能になっている。問題は各家庭とこのケーブルとの接続である。ネット契約が廉価でなければならない。それにコンゴは広い。アルジェリアに次いでアフリカ大陸第二の面積がある。都市間のケーブル網を構築するのは容易ではない。
Googleはルーン・プロジェクトProjet Loon20136月ニュージーランドで、さらにスリランカで今年開始した。これは地上から20㎞地点に気球をあげ、周囲80㎞をwifiでカバーする。有料サービスだが安価らしい。アフリカではまず南アで同様の計画を実施するという。コンゴの空にGoogleの気球があがるのは何時のことだろうか。
サテライト、ドローン(無人飛行機)等々の先端技術でネットを作ることを他社が考えている。
RDCコンゴにもVodacomAirtelOrangeTigoAfricell等何と8社が携帯電話オペレーターとして存在する。マーケットでしのぎを削っているかと思いきや、通話料金は政府指導で適正収益確保名目で値上げされている。携帯電話会社がインターネットのプロバイダーにもなっているが、これも値下げがすすまない。競争原理が働いていないのだ。
僕はGoogleに頑張って欲しいと思う。安く、容量が大きく、速いインターネット・サービスが期待される。加えて、規制のない自由なインターネットでなければ意味がない。今年初めのようにfacebookに規制でアクセスできなくなるといった事態は異常としかいいようがない。
でもRDCコンゴ全土をカバーするには
気球をいくつあげなければならないのだろう
La bataille qui secoue le ciel africain pour le contrôle d'Internet
Plusieurs poids lourds du secteur des nouvelles technologies se battent pour prendre le contrôle du ciel africain pour fournir le continent en réseau Internet.
Le taux de pénétration d'Internet en Afrique est toujours le plus faible au monde. Seulement 16% de la population du continent a accès au réseau mondial en 2014, selon les chiffres de l'Union internationales des télécommunications (UIT). Des câbles sous-marin reliés à l'Internet mondial raccordent l'Afrique au reste du monde, mais ensuite tout le problème réside dans ce que les experts appellent "le dernier kilomètre". Autrement dit, les câbles qui doivent amener le haut-débit dans les foyers africains.

Mais beaucoup de pays africains n'ont pas les moyens ou rechignent à mettre beaucoup d'argent sur la table pour démocratiser l'accès à Internet et une majeure partie de la population n'a pas les moyens de s'y abonner.

Si bien que l'avenir du haut-débit en Afrique pourrait bien passer par les airs plutôt que par la terre: avec un double avantage, une couverture plus étendue et à moindre coût du continent. Plusieurs poids lourds du secteur technologique sont en concurrence pour un marché à très fort potentiel.

On connaissait déjà le projet Loon de Google. L'idée est d'envoyer des ballons Wi-Fi gonflés à l'hélium pour couvrir en réseau les régions les plus reculés du globe, et l'Afrique était au centre des ambitions de la firme américaine. "D'ici à 2015, Google se croit ainsi capable de créer un anneau de 80 km de large qui assurerait une couverture réseau continue dans l'hémisphère sud. Et le directeur du projet Loon, Mike Cassidy, prévoit qu'en 2016, Google pourra proposer un réseau de téléphonie mobile LTE alimenté par ses ballons dans des zones rurales d'Amérique du Sud, d'Afrique du Sud et d'Océanie", écrivait Slate.fr en décembre 2014.

Mais Google n'est plus seul sur la ligne de départ.

Drones contre satellites
Invité du Forum Forbes 2015 qui se tenait à Brazzaville le 21 juillet, Chris Anderson, l'ex-patron de la revue référence sur les nouvelles technologies, Wired, théorisait l'avènement des drones civiles et leur futur rôle pour offrir le haut-débit à l'Afrique.

"Les drones sont moins onéreux que les satellites et peuvent voler plus bas ce qui permet une meilleur couverture pour un moindre coût. Les drones peuvent ainsi voler sous les nuages et offrir une meilleur résolution", expliquait l'Américain.

Mais un acteur de poids de l'aéronautique lorgne aussi sur le marché africain et ne voit pas les choses sous cet angle. Adel Fekih, vice-président en charge de l’Afrique et du Moyen-Orient du groupe Airbus, a déclaré lors du Forum Forbes que le géant européen ambitionnait de déployer des satellites dans le ciel du continent africain.

"Airbus va fournir 900 satellites qui vont voler à 12.000 km d'altitude contre 36.000 km pour des satellites classiques. Cela va nous permettre d'atteindre des régions reculées et de manière plus fiable. Cette innovation va également nous permettre de fournir un réseau pour les bateaux ou les avions", explique Adel Fekih.

La bataille pour le ciel africain ne fait que commencer.
Camille Belsoeur

Journaliste à Slate Afrique.

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