21 février 2017

2月20日 RDCコンゴ:イモムシ襲来 La RDC nouvelle victime de la chenille légionnaire

Le lunci 20 février 2017
6時、晴れ、24℃、70%。13時半、大雨。

イモムシをコンゴ人は食べる。干したイモムシだ。ザンビアで大発生し農産物に甚大な被害を及ぼしていることは既にこのブログで書いた。
そのイモムシがカタンガ州にやってきた。トウモロコシや穀物が被害にあっている。ザンビアでは13万ヘクタールの農作物がイモムシに食べられた。
殺虫剤が効かないそうだ。対策がない。
トウモロコシは粉にして湯に溶き主食ブカリを作る。TVでは毎日のように飢饉到来が心配されているとシスター・アスンタ佐野さんからきいた。
トウモロコシ粉(ブンガ)の値段も25㎏袋が6か月前の1400円から4000円になっている。輸入先のザンビアの生産が激減したことに加え、コンゴ・フランが対ドル900フランから1350フランに下落した所為だ。これは政情不安にもなりかねない。
イモムシ
(経済紙『Les Echos』電子版から)
La RDC nouvelle victime de la chenille légionnaire
Par RFI Publié le 20-02-2017

Après l'Afrique australe, la chenille légionnaire frappe la RDC et notamment les provinces du Tanganyika et celle du Haut-Katanga. Selon Ocha-RDC, l'agence humanitaire des Nations unies, des dizaines de milliers d'hectares ont été détruits par l'insecte rongeur dans quatre territoires du Haut-Katanga. Ocha s'alarme des risques d'insécurité alimentaire.

Rien que dans le territoire de Kambové, environ 50 000 hectares de maïs ont été dévastés par les chenilles depuis décembre 2016, selon les experts internationaux de la FAO et du gouvernement congolais. Les territoires voisins de Kasenga, Kipushi et Pweto sont tout aussi durement affectés. Un ingénieur agronome de la province du Tanganyika cette fois relève le même constat dans le territoire de Kalemie où le maïs a déjà quasiment disparu des étals.

Les experts dressent un bilan inquiétant. Ils anticipent dans le Haut-Katanga des récoltes de maïs au plus bas, ce qui fait planer un risque alimentaire pour plus de 83 000 personnes vulnérables. Le fléau arrive de la Zambie voisine où les chenilles légionnaires ont ravagé près de 130 000 hectares de culture en quelques mois.


Cette chenille particulièrement redoutable s'attaque à toutes les céréales, que ce soit le maïs, le blé, le sorgho, le millet ou le riz. Cette semaine au Zimbabwe, les experts de treize pays réunis par l'ONU ont tiré la sonnette d'alarme. La chenille légionnaire venue d'Amérique est résistante aux pesticides. L'ONU estime qu'il faut renforcer la coopération entre Etats et l'échange d'informations. Pour la FAO, les conséquences pourraient être catastrophiques après deux années déjà difficiles, marquées par la sécheresse en Afrique australe.

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