快晴。7時、26℃、65%、
ブログを修正(23日、24日)。
サロンの時計が止まった。今朝は朝が長いなぁ、などと思っていたが昼過ぎに気がついた。早速買い置きの電池に入れ替えた。でも中国製Vinnicだから、何日もつか見ものだろう。
13時半、停電。久しぶりだ。停電が原因で携帯電話も不通。断水。15時10分、電気、電話が回復。断水は継続。19時半、水も回復。
未だにSMSが使えない。
12月3日からSMSが使えなくなっている。郵政大臣によれば「国民の安全のため」だそうだ。国連のオカピ放送のサイトでSMSが未だにストップされていることが記事として掲載された。それに16件ものコメントが読者からよせられている。
南北キヴ州を結ぶオンボ(ホンボ)橋が1986年以来25年ぶりで補修された。こんな例がRDCコンゴにはいくらもある。内戦のため破壊されたインフラ(橋や道路)がいたるところ
にある。修復に時間がかかる。オンボ橋も大した橋ではない。幅4メータ、長さ30メータに過ぎない。それがこれまで再建出来なかった。
RDC: Après 25 ans, le pont de Hombo de nouveau opérationnel
Vendredi, 23 Décembre 2011 10:47
Kinshasa, le 23 décembre 2011 - (D.I.A.) - Long de 30 mètres, le pont de Hombo sur l’axe Bukavu – Walikale est opérationnel depuis le 25 novembre 2011, annonce UNOPS dans un communiqué de presse. La construction de cet ouvrage met fin à 25 années d’enclavement et d’isolement des populations situées dans cette partie du territoire national. C’est aussi la fin du désenclavement de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) vers la Province Orientale et Kinshasa par le fleuve Congo.
En effet, le pont Hombo permet non seulement de relier les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais aussi de relier par route la ville de Bukavu, en particulier, et la province du Sud-Kivu, en général, et les villes de Kisangani et Kinshasa. Car, comme l’ont confirmé les populations et les responsables administratifs, depuis l’effondrement de l’ancien pont en 1986, le transport des produits agricoles et autres marchandises était devenu difficile. Les populations n’avaient d’autres choix que de se contenter d’un ponceau précaire en bois qui était emporté par les eaux après chaque pluie. Le pont qui a été construit est de type Accrow, long de 30 mètres. Il est constitué d’une superstructure métallique de 53 tonnes reposant sur des culées faites en moellon avec une base en béton armé. La bande de circulation est de plus de 4 mètres, ce qui permet le croisement de deux voitures de petit gabarit.
Ainsi, soutient UNOPS, en plus des avantages économiques et sociaux que le pont de Hombo apporte aux populations de la région et à l’administration locale, l’ouvrage représente et améliore un lien indispensable entre l’Est et l’Ouest de la RDC. Cependant, les populations souhaitent que la reconstruction du pont de Hombo serve de facteur catalyseur pour le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon routier Hombo – Walikale, et plus particulièrement la réouverture du tronçon Otobora – Itebero, qui permettra un désenclavement définitif de la région. En effet, le segment Otobora – Itebero, d’une distance de 55 km, étant en phase de réouverture, le dernier maillon problématique de l’axe routier Bukavu – Kisangani, long de 662 km, devrait être bientôt éliminé.
Rappelons que le projet de réhabilitation du pont de Hombo fait partie des travaux de réhabilitation des axes routiers prioritaires de la Stratégie internationale de soutien à la sécurité et à la stabilisation de l’Est de la RDC (ISSSS), elle-même intégrée dans le Programme gouvernemental de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC).
Il sied de préciser que c’est le Gouvernement suédois qui a financé les travaux de construction de ce pont tout en confiant leur exécution à UNOPS. Dans ce contexte, UNOPS a eu recours à une entreprise nationale pour la construction des culées et a bénéficié de l’assistance technique de l’Office des Routes et du contingent uruguayen de la MONUSCO pour le montage et la pose de la superstructure métallique.
Marthe Bosuandole
RDC: Après 25 ans, le pont de Hombo de nouveau opérationnel
Vendredi, 23 Décembre 2011 10:47
Kinshasa, le 23 décembre 2011 - (D.I.A.) - Long de 30 mètres, le pont de Hombo sur l’axe Bukavu – Walikale est opérationnel depuis le 25 novembre 2011, annonce UNOPS dans un communiqué de presse. La construction de cet ouvrage met fin à 25 années d’enclavement et d’isolement des populations situées dans cette partie du territoire national. C’est aussi la fin du désenclavement de l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) vers la Province Orientale et Kinshasa par le fleuve Congo.
En effet, le pont Hombo permet non seulement de relier les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais aussi de relier par route la ville de Bukavu, en particulier, et la province du Sud-Kivu, en général, et les villes de Kisangani et Kinshasa. Car, comme l’ont confirmé les populations et les responsables administratifs, depuis l’effondrement de l’ancien pont en 1986, le transport des produits agricoles et autres marchandises était devenu difficile. Les populations n’avaient d’autres choix que de se contenter d’un ponceau précaire en bois qui était emporté par les eaux après chaque pluie. Le pont qui a été construit est de type Accrow, long de 30 mètres. Il est constitué d’une superstructure métallique de 53 tonnes reposant sur des culées faites en moellon avec une base en béton armé. La bande de circulation est de plus de 4 mètres, ce qui permet le croisement de deux voitures de petit gabarit.
Ainsi, soutient UNOPS, en plus des avantages économiques et sociaux que le pont de Hombo apporte aux populations de la région et à l’administration locale, l’ouvrage représente et améliore un lien indispensable entre l’Est et l’Ouest de la RDC. Cependant, les populations souhaitent que la reconstruction du pont de Hombo serve de facteur catalyseur pour le lancement des travaux de réhabilitation du tronçon routier Hombo – Walikale, et plus particulièrement la réouverture du tronçon Otobora – Itebero, qui permettra un désenclavement définitif de la région. En effet, le segment Otobora – Itebero, d’une distance de 55 km, étant en phase de réouverture, le dernier maillon problématique de l’axe routier Bukavu – Kisangani, long de 662 km, devrait être bientôt éliminé.
Rappelons que le projet de réhabilitation du pont de Hombo fait partie des travaux de réhabilitation des axes routiers prioritaires de la Stratégie internationale de soutien à la sécurité et à la stabilisation de l’Est de la RDC (ISSSS), elle-même intégrée dans le Programme gouvernemental de stabilisation et de reconstruction des zones sortant des conflits armés (STAREC).
Il sied de préciser que c’est le Gouvernement suédois qui a financé les travaux de construction de ce pont tout en confiant leur exécution à UNOPS. Dans ce contexte, UNOPS a eu recours à une entreprise nationale pour la construction des culées et a bénéficié de l’assistance technique de l’Office des Routes et du contingent uruguayen de la MONUSCO pour le montage et la pose de la superstructure métallique.
Marthe Bosuandole
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