曇り。7時、24℃、72,5%。
大晦日。聖シルベスタの日。
夜のうちに雨が降った。どんよりと朝が暗く寒い風が吹いている。時々雨。15時、激しい意雨。16時、晴れ間。
運営しているタクシのうち一台の運転手が警察に捕まった。全ての書類がそろっているのに、年末とあって警察官が難癖をつけたらしい。それに怒って運転手が暴言を吐いた。アラン君が警察と2000円で示談にしたという。僕なら警察のトップH大佐やその下のK大佐などに連絡して只にしてしまうのだがなぁ。アラン君に議会のために大佐の電話番号をSMSで送った。2000円が安いとは思わない。この国では日雇い労働者の一週間分の給与である。この罰金、といっても領収書も出ない、「たかり」の罰金はしかし運転手に払わせることにあした。
ブログを更新した。今日の分も夜中までにはアップしてしまって新年を迎えることにしよう。
RDCコンゴの2011年経済を総括する中銀総裁マサング氏。
GDP 6.9% 2010年は7.2%だった。
インフレ率=15.44% 2010年=9.84%
外貨準備=12億5000万ドル(7.04週間の輸入に相当)
対外借款=GDPの25%、2010年=124%(借金を棒引きしてもらった為)
来年2012年の見込み経済成長=6.6%(下方修正予定)
以上のような数字が出た。いずれIMFやWBがはじいてくれた数字に違いないが、どこまで実態を反映してるかはかなり疑問とおもう。しかし、少なくともアフリカの平均ないしそれ以上の成長を成し遂げたようである。
(画像はマサングJean-Claude Masangu RDC中銀総裁)
RDC: Le taux de croissance économique est de 6,9 %, selon Masangu
le 30 décembre 2011
L’année 2011 va se terminer dans quelques heures. Sur le plan économique, cette année a été émaillée des difficultés pour les grandes économies (Etats-Unis, Europe,….). A l’instar d’autres pays, la RDC n’a pas échappé aux difficultés liées à cet environnement. Mais, le pays a su tirer son épingle du jeu, notamment en maintenant un taux de croissance économique positif en 2011, en stabilisant le taux de change du Franc congolais et en maîtrisant l’inflation…
Faisant le bilan de cette année en marge de l’échange des vœux avec le personnel de la Banque Centrale du Congo, le gouverneur Jean-Claude Masangu s’est réjoui du fait que notre croissance économique est restée vigoureuse, en dépit de cet environnement économique et financier international défavorable. » Notre taux de croissance qui se chiffrait à 7,2 % en 2010 se situe aujourd’hui à 6,9 %….notre croissance est pour sa part restée vigoureuse. Elle le doit au dynamisme des secteurs des mines, du commerce, de l’agriculture et des bâtiments et travaux publics « .
En ce qui concerne le taux d’inflation pour l’année qui s’achève, les dernières estimations de la BCC le chiffre à 15,44 % contre 9,84 % en 2010. A ce sujet, Jean-Claude Masangu explique qu’au premier semestre 2011 l’économie de la RDC a subi de très fortes pressions inflationnistes causées par la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers sur le marché international. Au fait, il s’est agi ici d’une inflation importée qui a impacté le rythme de formation des prix internes. Toutefois, il y a eu une période de désinflation durant le second semestre, et ce suite à l’amélioration de l’offre des biens dans un contexte d’accalmie des cours des produits de première nécessité sur le marché mondial.
Quant à la monnaie nationale, son comportement aura été bon tout au long de l’année. » La monnaie nationale est restée remarquablement stable par rapport au dollar américain tout au long de l’année, sauf en novembre où elle a connu une forte appréciation due à un accroissement important de l’offre des devises induit par les opérations liées aux échéances électorales « . Pour y arriver, la BCC aura été performante, s’est félicité le numéro 12 de la BCC. » Sur le marché de changes, la Banque Centrale dès janvier 2011 est demeurée très active et proactive soit en effectuant d’importantes dépenses en faveur du Trésor directement en devises, notamment celles de la Commission Electorale nationale Indépendante, soit en achetant ou en vendant celles-ci sur le marché pour lisser le taux de change et reconstituer ses réserves internationales « .
Sur ce volet, l’on doit reconnaître que de cette évolution est satisfaisante car la stabilité du taux de change du Franc congolais rime avec la préservation du pouvoir d’achat de la population. Et aujourd’hui les réserves internationales sont estimées à 1,25 milliard dollars US, soit 7,04 semaines d’importations des biens et services. Dans la politique monétaire envisagée en 2012, la BCC va poursuivre une politique prudente et proactive. Elle entend renforcer la coordination entre les politiques monétaire et de change, le cadre de surveillance de la conjoncture et ses capacités de collecte et d’analyse des statistiques. Les objectifs affichés en 2012 sont : un taux d’inflation à un chiffre, un taux directeur raisonnable, une croissance soutenue,…
4 et 5èmes revues du PEG II
Dans le chapitre de la gestion des finances publiques, la situation se présente aussi bien. Cependant, le gouverneur de la BCC est revenu sur l’importance de l’accession du pays au point d’achèvement de l’initiative PPTE en juillet 2010 au regard de l’actualité d’aujourd’hui. » En effet certains pays de la zone euro sont présentement en difficulté à cause de leur endettement qui va au-delà des normes généralement admises de 60 % du PIB. La RDC qui était dans ce cas de figure avant le Point d’achèvement a pu réduire le fardeau de sa dette. Sur un stock initial de 13,7 milliards de dollars, l’allègement obtenu s’est chiffré à 10,9 milliards. Ainsi, le stock après l’allègement n’est plus que de 2,8 de milliards USD, soit 25 % du PIB, contre 124 % auparavant « .
Ainsi, avec un service de la dette soutenable, le pays est en train de maintenir une gestion saine des finances publiques. Pour l’exécution des opérations financières du secteur public, elle pourrait se solder par un déficit de 1,7 % du PIB, un niveau inférieur à la norme de 3,0 %. » Ceci démontre qu’il y a une gestion prudente des finances publiques « .
L’occasion était aussi bonne pour parler des relations avec le FMI et de l’exécution du Programme Economique du Gouvernement (PEG II) appuyé par cette institution de Bretton Woods. Ainsi, il ressort que l’exécution des trois premières revues semestrielles du PEG II ont été conclues de façon satisfaisante. Cela a donné lieu à chaque fois à un décaissement de près de 80 millions de dollars US d’appui à la balance de paiement.
Selon JC Masangu, ces résultats globalement satisfaisants ont pu être atteints dans ces trois revues, sans que les membres du conseil d’administration du FMI aient eu à se rencontrer physiquement. Néanmoins pour la quatrième revue fixée au 30 juin 2011, il note que bien que les paramètres soient au vert, il est exigé de la RDC, selon les règles de jeu, de rendre publics tous les contrats miniers. » A ce jour, c’est chose non faite « , a-t-il déploré. Pour la cinquième revue et avant dernière revue du PEG II fixée à fin décembre 2011, toutes les perspectives sont très bonnes. » Mais, pour aller de l’avant nous buterons sur les mêmes exigences soulevées lors de la 4ème revue « . Pour la non publication des contrats miniers, la RDC se voit priver de deux décaissements du FMI pour un total d’environ 150 millions de dollars US.
Pour l’intérêt du pays, le gouverneur de la BCC a émis le vœu de voir les acteurs politiques et économiques concernés prendre conscience de l’impact des déclarations qu’ils font et des actes qu’ils posent, l’impact sur les finances publiques et sur les facteurs de production et de l’investissement. Enfin, les prévisions de croissance selon le FMI pour 2012( la moyenne africaine de 5,8 % et de 6,6 % pour la RDC) pourraient être révisées à la baisse au regard de la conjoncture mondiale défavorable.
Didier Munsala
GDP 6.9% 2010年は7.2%だった。
インフレ率=15.44% 2010年=9.84%
外貨準備=12億5000万ドル(7.04週間の輸入に相当)
対外借款=GDPの25%、2010年=124%(借金を棒引きしてもらった為)
来年2012年の見込み経済成長=6.6%(下方修正予定)
以上のような数字が出た。いずれIMFやWBがはじいてくれた数字に違いないが、どこまで実態を反映してるかはかなり疑問とおもう。しかし、少なくともアフリカの平均ないしそれ以上の成長を成し遂げたようである。
(画像はマサングJean-Claude Masangu RDC中銀総裁)
RDC: Le taux de croissance économique est de 6,9 %, selon Masangu
le 30 décembre 2011
L’année 2011 va se terminer dans quelques heures. Sur le plan économique, cette année a été émaillée des difficultés pour les grandes économies (Etats-Unis, Europe,….). A l’instar d’autres pays, la RDC n’a pas échappé aux difficultés liées à cet environnement. Mais, le pays a su tirer son épingle du jeu, notamment en maintenant un taux de croissance économique positif en 2011, en stabilisant le taux de change du Franc congolais et en maîtrisant l’inflation…
Faisant le bilan de cette année en marge de l’échange des vœux avec le personnel de la Banque Centrale du Congo, le gouverneur Jean-Claude Masangu s’est réjoui du fait que notre croissance économique est restée vigoureuse, en dépit de cet environnement économique et financier international défavorable. » Notre taux de croissance qui se chiffrait à 7,2 % en 2010 se situe aujourd’hui à 6,9 %….notre croissance est pour sa part restée vigoureuse. Elle le doit au dynamisme des secteurs des mines, du commerce, de l’agriculture et des bâtiments et travaux publics « .
En ce qui concerne le taux d’inflation pour l’année qui s’achève, les dernières estimations de la BCC le chiffre à 15,44 % contre 9,84 % en 2010. A ce sujet, Jean-Claude Masangu explique qu’au premier semestre 2011 l’économie de la RDC a subi de très fortes pressions inflationnistes causées par la flambée des prix des produits alimentaires et pétroliers sur le marché international. Au fait, il s’est agi ici d’une inflation importée qui a impacté le rythme de formation des prix internes. Toutefois, il y a eu une période de désinflation durant le second semestre, et ce suite à l’amélioration de l’offre des biens dans un contexte d’accalmie des cours des produits de première nécessité sur le marché mondial.
Quant à la monnaie nationale, son comportement aura été bon tout au long de l’année. » La monnaie nationale est restée remarquablement stable par rapport au dollar américain tout au long de l’année, sauf en novembre où elle a connu une forte appréciation due à un accroissement important de l’offre des devises induit par les opérations liées aux échéances électorales « . Pour y arriver, la BCC aura été performante, s’est félicité le numéro 12 de la BCC. » Sur le marché de changes, la Banque Centrale dès janvier 2011 est demeurée très active et proactive soit en effectuant d’importantes dépenses en faveur du Trésor directement en devises, notamment celles de la Commission Electorale nationale Indépendante, soit en achetant ou en vendant celles-ci sur le marché pour lisser le taux de change et reconstituer ses réserves internationales « .
Sur ce volet, l’on doit reconnaître que de cette évolution est satisfaisante car la stabilité du taux de change du Franc congolais rime avec la préservation du pouvoir d’achat de la population. Et aujourd’hui les réserves internationales sont estimées à 1,25 milliard dollars US, soit 7,04 semaines d’importations des biens et services. Dans la politique monétaire envisagée en 2012, la BCC va poursuivre une politique prudente et proactive. Elle entend renforcer la coordination entre les politiques monétaire et de change, le cadre de surveillance de la conjoncture et ses capacités de collecte et d’analyse des statistiques. Les objectifs affichés en 2012 sont : un taux d’inflation à un chiffre, un taux directeur raisonnable, une croissance soutenue,…
4 et 5èmes revues du PEG II
Dans le chapitre de la gestion des finances publiques, la situation se présente aussi bien. Cependant, le gouverneur de la BCC est revenu sur l’importance de l’accession du pays au point d’achèvement de l’initiative PPTE en juillet 2010 au regard de l’actualité d’aujourd’hui. » En effet certains pays de la zone euro sont présentement en difficulté à cause de leur endettement qui va au-delà des normes généralement admises de 60 % du PIB. La RDC qui était dans ce cas de figure avant le Point d’achèvement a pu réduire le fardeau de sa dette. Sur un stock initial de 13,7 milliards de dollars, l’allègement obtenu s’est chiffré à 10,9 milliards. Ainsi, le stock après l’allègement n’est plus que de 2,8 de milliards USD, soit 25 % du PIB, contre 124 % auparavant « .
Ainsi, avec un service de la dette soutenable, le pays est en train de maintenir une gestion saine des finances publiques. Pour l’exécution des opérations financières du secteur public, elle pourrait se solder par un déficit de 1,7 % du PIB, un niveau inférieur à la norme de 3,0 %. » Ceci démontre qu’il y a une gestion prudente des finances publiques « .
L’occasion était aussi bonne pour parler des relations avec le FMI et de l’exécution du Programme Economique du Gouvernement (PEG II) appuyé par cette institution de Bretton Woods. Ainsi, il ressort que l’exécution des trois premières revues semestrielles du PEG II ont été conclues de façon satisfaisante. Cela a donné lieu à chaque fois à un décaissement de près de 80 millions de dollars US d’appui à la balance de paiement.
Selon JC Masangu, ces résultats globalement satisfaisants ont pu être atteints dans ces trois revues, sans que les membres du conseil d’administration du FMI aient eu à se rencontrer physiquement. Néanmoins pour la quatrième revue fixée au 30 juin 2011, il note que bien que les paramètres soient au vert, il est exigé de la RDC, selon les règles de jeu, de rendre publics tous les contrats miniers. » A ce jour, c’est chose non faite « , a-t-il déploré. Pour la cinquième revue et avant dernière revue du PEG II fixée à fin décembre 2011, toutes les perspectives sont très bonnes. » Mais, pour aller de l’avant nous buterons sur les mêmes exigences soulevées lors de la 4ème revue « . Pour la non publication des contrats miniers, la RDC se voit priver de deux décaissements du FMI pour un total d’environ 150 millions de dollars US.
Pour l’intérêt du pays, le gouverneur de la BCC a émis le vœu de voir les acteurs politiques et économiques concernés prendre conscience de l’impact des déclarations qu’ils font et des actes qu’ils posent, l’impact sur les finances publiques et sur les facteurs de production et de l’investissement. Enfin, les prévisions de croissance selon le FMI pour 2012( la moyenne africaine de 5,8 % et de 6,6 % pour la RDC) pourraient être révisées à la baisse au regard de la conjoncture mondiale défavorable.
Didier Munsala
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