薄曇。7時、23℃、75%。
現カビラ大統領の父親ロラン・カビラ大統領が暗殺された日で旗日となっている。ロラン・カビラは、大統領就任当時、強盗、殺人、強姦などをした犯罪人を公開処刑したという。ルブンバシではンジャンジャ地区の広場で処刑した。斬首なのか絞首なのか。
公開処刑はフランスでは1970年代まであった。勿論ギロチンである。
まもなく国会議員選挙の結果がでるが(1月26日)、中間発表は既にされている。しかし、大統領選挙同様に違反・不正に満ちた選挙で、その結果を信じるものは誰もいないだろう。カトリック教会や国内NGO団体からは選挙のやり直しをすべしとの声がでている。しかし、現実問題として再度選挙をする資金も勇気もないと思われる。国際社会も結局は目をつぶるのではないかと僕は考えている。選挙とは、しかし、金のかかる儀式である。
(画像は投票所風景。ここで開票?ごみためでは? しかし、中央選管の事務員の姿がみえる)。
RDC : Faut-il annuler les législatives ?
Les critiques fusent autour des résultats des élections législatives en République démocratique du Congo (RDC). Après l'Eglise catholique, c'est au tour de la mission nationale d'observation électorale de dénoncer les nombreu
RDC : Faut-il annuler les législatives ?
Les critiques fusent autour des résultats des élections législatives en République démocratique du Congo (RDC). Après l'Eglise catholique, c'est au tour de la mission nationale d'observation électorale de dénoncer les nombreu
ses irrégularités du scrutin et de demander son annulation. Comme lors de l'élection présidentielle, la mission relève plusieurs cas de "fraudes et de tricheries".
Après une élection présidentielle contestée, les législatives en République démocratique du Congo (RDC) subissent un impressionnant flot de critiques. Jeudi, l'Eglise catholique avait déjà qualifié la compilation des résultats des législatives "d'inacceptable". Aujourd'hui, c'est au tour de la mission nationale d'observation électorale de dénoncer les irrégularités du scrutin. Et la liste est impressionnante : documents "incomplets ou raturés", bulletins de vote "perdus", transports de résultats laissés sans supervision, écarts de données entre les différents d'un document à l'autre, plusieurs cas bourrages d'urnes…
Sur le site de la BBC, Léonie Kandolo, responsable de la mission qui regroupe quatre ONG, explique qu'au "regard des irrégularités constatées, l'éloignement des observateurs et des témoins des opérations de compilation des résultats des élections législatives procède d'une volonté délibérée de fraude et de tricherie". Elle explique également que la mission "a du renoncer à publier les résultats de façon indépendante", "ce qui la pousse à remettre en cause l'ensemble du processus".
Comme pour la présidentielle, fortement contestée par l'opposition, le scrutin législatif s'est déroulé de manière chaotique, voir anarchique. Les deux élections ayant lieu le même jour, les observateurs estiment que ces scrutins sont entachés des mêmes soupçons de fraude massive. Joseph Kabila a pourtant été donné gagnant par la Commission électorale (CENI). L'opposant Etienne Tshisekedi qui est arrivé en seconde position dans une élection à un seul tour, s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats et dénoncé de nombreuses irrégularités, constatées par plusieurs missions d'observation, comme le Centre Carter, l'Union européenne ou l'Eglise catholique congolaise.
Les premiers chiffres provisoires donne une nette avance à la majorité présidentielle du président Kabila, ce que conteste l'opposition… Une situation qui risque de plonger la RDC dans une crise politique et institutionnelle profonde. La mission, qui a déployé plus de 2.700 observateurs uniquement pour l'observation de la compilation des résultats, recommande "un dialogue politique pour résoudre la crise de légitimité des résultats des scrutins présidentiel et législatif".
La CENI a retardé l'annonce des résultats de deux semaines. Des résultats attendus le 26 janvier 2012.
Christophe RIGAUD
Après une élection présidentielle contestée, les législatives en République démocratique du Congo (RDC) subissent un impressionnant flot de critiques. Jeudi, l'Eglise catholique avait déjà qualifié la compilation des résultats des législatives "d'inacceptable". Aujourd'hui, c'est au tour de la mission nationale d'observation électorale de dénoncer les irrégularités du scrutin. Et la liste est impressionnante : documents "incomplets ou raturés", bulletins de vote "perdus", transports de résultats laissés sans supervision, écarts de données entre les différents d'un document à l'autre, plusieurs cas bourrages d'urnes…
Sur le site de la BBC, Léonie Kandolo, responsable de la mission qui regroupe quatre ONG, explique qu'au "regard des irrégularités constatées, l'éloignement des observateurs et des témoins des opérations de compilation des résultats des élections législatives procède d'une volonté délibérée de fraude et de tricherie". Elle explique également que la mission "a du renoncer à publier les résultats de façon indépendante", "ce qui la pousse à remettre en cause l'ensemble du processus".
Comme pour la présidentielle, fortement contestée par l'opposition, le scrutin législatif s'est déroulé de manière chaotique, voir anarchique. Les deux élections ayant lieu le même jour, les observateurs estiment que ces scrutins sont entachés des mêmes soupçons de fraude massive. Joseph Kabila a pourtant été donné gagnant par la Commission électorale (CENI). L'opposant Etienne Tshisekedi qui est arrivé en seconde position dans une élection à un seul tour, s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats et dénoncé de nombreuses irrégularités, constatées par plusieurs missions d'observation, comme le Centre Carter, l'Union européenne ou l'Eglise catholique congolaise.
Les premiers chiffres provisoires donne une nette avance à la majorité présidentielle du président Kabila, ce que conteste l'opposition… Une situation qui risque de plonger la RDC dans une crise politique et institutionnelle profonde. La mission, qui a déployé plus de 2.700 observateurs uniquement pour l'observation de la compilation des résultats, recommande "un dialogue politique pour résoudre la crise de légitimité des résultats des scrutins présidentiel et législatif".
La CENI a retardé l'annonce des résultats de deux semaines. Des résultats attendus le 26 janvier 2012.
Christophe RIGAUD
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire