08 janvier 2012

1月6~7日 ブラザビル電力事情 Congo produit de plus en plus d'électricité

Le vendredi 6 janvier 2012
晴れ。7時、24℃、70%。

RFI(フランスの国営海外ラジオ放送)はなお放送再開できないままである。こもまま長期間放送中止においやられるのか。国連がスポンサーのオカピ放送はさすがRDCコンゴ政府も手を出せない。しかし、RFIはRDCコンゴ政府から目の敵にされている。
このRFIのニュース番組を再放送したとしてルブンバシの放送局RCK(Radio Communautaire du Katanga)が45日間の放送停止処分を州にある国の出先機関から受けた。

午後、ネット不通。通じても弱すぎるか、片道(download側)不通。

Le samedi 7 janvier 2012
晴れ。7時、24℃、70%。
13時45分、にわか雨。

8時、停電。8時20分、回復。停電の所為か8時過ぎに断水。これは11時、回復。

AFPによると北の隣国コンゴ共和国(首都ブラザビル)では、電力事情が新たしい発電所の稼動(2ヵ所)のおかげで一変した。これまでRDCコンゴ(首都キンシャサ)の世界的な巨大ダム発電所インガから電力を買っていた。これが不必要になった。しかし、100万都市首都ブラザビルでも経済首都となったポワント・ノワールでも半数の所帯に電気が来ておらず、農村部では僅か5%しか電力が普及していない。発電設備は完成したなら次はその電力を国民の生活に供さねばならない。これはガヴァナンスの問題である。
RDCコンゴでも似たような事情といえる。都市では停電はあるだけでなく、人口が集中している新興地域では電気がないことも珍しくない。たとえばルブンバシは人口40万人の都市としてベルギーが計画したが、今や300万人都市である。インフラが追いつかないどころではない。インフラが不存在といっても過言ではない。全く放置されてきた都市計画である。キプシではジェカミン社の最盛期の頃は停電なぞ全くなかった。断水なども考えられなかった。それが、今は悪く変わった。このブログで停電や断水の記事が書かれるようになっている。
閑話休題。コンゴ共和国は、旧フランス領。いま、大西洋岸のポワント・ノワールが原油と天然ガスを産するようになって産油国の仲間入りをしている。国の85%の収入をポワント。ノワール州が稼ぎ出すようになってしまった。
日本はRDCコンゴ同様無償援助しかしていない。有償がないのは返済が期待できないとみているのであろう。
(画像は外務省ページのコンゴ共和国の地図とネットから拾ったポワント・ノワールPointe Noire。外務省はブラザビルと人口も変わらぬ大西洋岸の経済首都ポワント・ノワールを無視、コンゴ河をはさんでブラザビルの向かいのRDCコンゴの首都キンシャサも略してしまった。ブラザビルに日本大使館はない。キンシャサの日本大使館が兼管轄)。

Le Congo produit de plus en plus d'électricité, mais pas pour les Congolais
De Laudes Martial MBON (AFP)

BRAZZAVILLE — Les inaugurations de centrales à gaz et de barrages s'enchaînent au Congo-Brazzaville, un pays pétrolier, mais les particuliers ne semblent pas en profiter, moins de la moitié ayant accès à l'électricité en ville et presque personne (5%) en milieu rural.
A Côte Matève, banlieue sud de Pointe-Noire, capitale économique du Congo (sud), les torchères des deux centrales électriques à gaz brûlent 24 heures sur 24: pourtant malgré les 350 mégawatts par an, les habitants de la zone n'ont pas de lumière.
La plus puissante a été inaugurée en décembre 2011 pour un coût de 600 millions de dollars. Il faut y ajouter le barrage hydroélectrique d'Imboulou (120 mégawatts) construit pour 370 millions de dollars au nord de Brazzaville par la Chine, et lancé il y a sept mois.
En tout, pour la seule année 2011 le Congo a pu s'offrir 420 mégawatts (MW) nouveaux.
La puissance installée du pays a été multipliée par six depuis 2003, passant de 89 MW à plus de 500 pour des besoins estimés à 600 MW, selon le ministre de l'Energie, Henri Ossebi.
La Société nationale d'électricité (SNE) relève fièrement que depuis que le barrage d'Imboulou est opérationnel, le Congo n'importe plus un seul mégawatt de courant du barrage d'Inga dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo (RDC) voisine.
Cependant au Congo-Brazza, toutes les unités de production ou presque passent aux yeux des populations pour des monuments qu'on peut admirer mais dont l'utilité est inaccessible.
"Ici à Côte Matève, nous n'avons jamais été alimentés. Nous vivons juste à proximité de la centrale. Nous voyons la ligne haute tension qui en part, mais le courant n'est jamais venu dans nos maisons", déplore Julien Taty, 38 ans.
"A la nuit tombée, les jeunes élèves ne peuvent même plus réviser leurs leçons sous les lampadaires. L'éclairage public est inexistant", explique à l'AFP Maixent Bidié, 40 ans, enseignant dans un collège de Pointe-Noire.
"Les groupes électrogènes, malgré le bruit qu'ils produisent, restent le seul moyen de s'alimenter en énergie. et il y a bien des gens qui utilisent les bougies à leur risque et péril", ajoute-t-il.
Les autorités reconnaissent le problème et affirment avoir investi au moins 1,5 milliard d'euros (1000 milliards de FCFA), dans les secteur de l'eau et de l'énergie depuis 2001.
"En matière de distribution domestique (...) de cette denrée rare, notre système national présente encore, hélas, de nombreuses défaillances", admet le ministre Henri Ossebi.
"A ces faiblesses organiques, on pourrait ajouter les effets induits par les comportements inciviques de nos concitoyens (vol de câbles, piratage des lignes, ndlr) et par l'urbanisation rapide et incontrôlée de nos villes à la démographie galopante", poursuit M. Ossebi.
Selon lui, la hausse de la population des villes est "source de pression constante sur le réseau électrique existant, déjà en état de vétusté avancé".
Au Congo les taux d'accès à l'électricité sont officiellement de 47% en zones urbaines et 5% en milieu rural. Le pays a décrété 2012 "année d'accès aisé pour tous aux soins de santé de qualité et à l'électricité au quotidien".
La centrale de Côte Matève va "apporter une véritable mutation avec une augmentation significative de l'offre en énergie électrique", souligne Serge Bouiti Viaudo, directeur de cabinet du ministre des Hydrocarbures.
"Cette centrale nous permet de valoriser le gaz associé du champ pétrolier de M'boudi (situé dans la zone et exploité par ENI, ndlr), au lieu de le torcher. Cela a des impacts positifs sur l'environnement", se félicite Claudio Descalzi le directeur général de la société italienne qui a financé le projet.
Le secteur pétrolier, surtout offshore, représente plus de 60 % du PIB du Congo

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