Le samedi 7 juillet
2012
快晴。7時、19℃、45%。
七夕。仙台の七夕祭は月遅れなので8月7日。
ルブンバシで七夕を年中行事の一つにして仙台と姉妹都市となるというのが僕の夢。
アフリカで七夕なんていいと思うがなぁ。
昨日床屋に行って頭はスーパー・ブラックだ。
ポークのローストを作った。要は焼き豚。これは僕の定番料理。焼き豚はラーメンに欠かせない。
電力会社Snelから先月の請求書が届いた。驚いたことに停電が多かった所為か請求額がいつもの半分になっている!メーターがないのだから「本当かい?」。8月中続いた計画停電に相当の圧力が消費者からかかったということか。なんか民主主義だなぁ。
ルーシーおばさんが大豆をもってきてくれた。カップ一杯が1500フラン(150円)。インゲン豆に比べて高い。5杯で7500フランだった。大豆は煮るだけでなくいろいろと使える。モヤシも作れる。最も作ったことがないので先ずは実験だ。ネットに書いてあるだろう。
クルジェットcourgettes、2本も買った。これはフライパンで焼くと美味いことを思い出した。
大豆 |
クルジェット(ズッキーニ)と小ぶりのバナナ |
キュング・ワ・クンワンザ Gabriel Kyungu wa Kumwanza |
僕はコンゴは連邦制をとるべきだと考えている。アルジェリアはアフリカで最も広大な国である。しかし、アトラス山脈の南は砂漠地帯で人が殆ど住んでいない。コンゴは西ヨーロッパ全域に匹敵する面積がありかつその何処でもが居住可能な地域である。中央政府が隅々まで開発するには広すぎる。
この連邦制の請願が通るのは、しかし、難しいかもしれない。というのは先ず発議するのがカタンガ州であり、カタンガ州は1960年、モイーズ・チョンベMoise
Tshombeの下で一度独立している。国際世論またキンシャサ中央政府の反対でこの独立は1960年8月から2年と数ヶ月しか続かなかった。カタンガ州の州民には独立志向がある。従って、連邦とはいうものの、カタンガの下心が見え隠れするとキンシャサ市民には見えるだろう。とはいえ、カビラ大統領初め中央政府や軍上層部にはカタンガ州出身者が多い。果たしてどうなるだろうか。署名の継続募集(憲法が要求する10万署名になるまで)、そしてその検証、国会審議等々にまだまだ時間を要しようがキュング氏の成功を祈ろう。
RDC : l’Unafec réunit
53 000 signatures en vue de réclamer le fédéralisme en 2016
le 7 juillet, 2012
L’Union nationale des
fédéralistes du Congo (Unafec) a annoncé vendredi 6 juillet avoir réuni plus de
53 000 signatures sur les 100 000 exigés dans la constitution pour réclamer
l’instauration d’un système fédéral en RDC. Selon Dieudonné Bamoina,
porte-parole du de Gabriel Kyungu wa Kumwanza, actuel président de l’Assemblée
provinciale du Katanga, l’unitarisme a démontré ses insuffisances pour
développer le pays.
Dans sa pétition,
l’Unafec reclame l’institution du fédéralisme pour 2016 en RDC.
Pour Dieudonné
Bamoina, 52 ans après l’accession de la RDC à l’indépendance, il est temps de
passer au fédéralisme, « après l’échec cuisant de l’unitarisme et du
centralisme à outrance ».
« Nous avons estimé
qu’on pouvait tester aussi avec le système fédéral dans l’intérêt de la
population de la RDC », a-t-il affirmé.
Selon le porte-parole
de l’Unafec, l’article 218, alinéa 4, de la constitution de la RDC confère à
son parti les « armes constitutionnelles » pour réclamer ce passage au
fédéralisme.
« Qu’on ne nous prête
pas des intensions malveillantes. Nous n’avons pas des visées séparatistes,
encore moins des velléités sécessionnistes. C’est la loi fondamentale qui nous
offre cette opportunité », a-t-il insisté.
L’article 218 de la
constitution dit :
L’initiative de la
révision constitutionnelle appartient concurremment :
1. au Président de la
République;
2. au Gouvernement
après délibération en Conseil des ministres;
3. à chacune des
Chambres du Parlement à l’initiative de la moitié de ses membres ;
4. à une fraction du
peuple congolais, en l’occurrence 100.000 personnes, s’exprimant par une
pétition adressée à l’une des deux Chambres.
Chacune de ces
initiatives est soumise à l’Assemblée nationale et au Sénat qui décident, à la
majorité absolue de chaque Chambre, du bien fondé du projet, de la proposition
ou de la pétition de révision.
La révision n’est
définitive que si le projet, la proposition ou la pétition est approuvée par
référendum.
Toutefois, le projet,
la proposition ou la pétition n’est pas soumis au référendum lorsque
l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès l’approuvent à la majorité
des trois cinquième des membres les composant.
A l’Union pour la
démocratie et le progrès social (UDPS) au Katanga, on se dit aussi favorable au
fédéralisme.
Selon Jean Felix Tabu
Kalala, chef de mission au sein du parti d’Etienne Tshisekedi, l’UDPS se bat
depuis 30 ans pour que la RDC accède au fédéralisme et que cet objectif est
même inscrit dans ses statuts.
Toutefois, il juge la
démarche de l’Unafec davantage motivée par un calcul politique que par une
conviction réelle.
« Certaines formations
réclament le fédéralisme aujourd’hui parce qu’elles ne se retrouvent pas dans
le gouvernement. Hier, quand elles étaient au gouvernement, elles étaient
unitaristes », a-t-il affirmé.
Gabriel Kyungu Wa
Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, a lancé en juin
dernier une pétition pour amener le sujet du fédéralisme devant l’Assemblée
nationale, et aboutir à la révision de la Constitution congolaise.
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