08 juillet 2012

7月8日 逃げ出した国軍の兵隊 fuite des soldats loyalistes

Le dimanche 8 juillet 2012
快晴。7時、20℃、50%

やっと見付けた新紙幣
72日から新紙幣1000500010000フランが市場に出回る筈だが、実際これらの新しい札を見たことがある人は殆どいない。ネットでやっとその画像が出た。通常市場に出す以前に無用の混乱を避けるために新紙幣のデザインを広く公開する。そうしないのが不思議である。
今までの最高額紙幣は500フラン(50円)だった。デザインはダイヤモンド鉱山である。今度は1000フランにオカピ、5000フランにゼブラがデザインされている。10000フランはまだ画像がネットに出ていないのでわからない。

ソマリアのイスラム過激派シェバブShebabがアメリカ大統領オバマの首に懸賞をかけた。オバマを暗殺した者はラクダ10頭が褒美として与えられるのだという。これは冗談か。どうもイスラミストは本気なようだ。

コンゴの東部で戦闘が続いている。
しかし、その戦争はどんな様子なのか。どんな戦争も現実の殺人、敵味方のある意味合法的大量殺人であってゲームではない。リセットがきかない。現場にいる軍人はそれがよく分かっている。
しかし、命は惜しいじゃないか。
ならどうするか。「逃げろ!」
戦争で被害にあうのはいつも一般市民
近くの都会(ゴマ市)などに逃げるか
はた、隣国ウガンダかルワンダに出て難民となるか。
それがコンゴの兵隊である。独裁者モブツのころも、今も変わらない。先週金曜日、北キヴ州の国境の町ブナガーナから、凶暴でルワンダで訓練を受けたといわれる武装集団M23が目の前に迫ってきたとて、国軍の兵隊たちが国境を渡ってウガンダ側に逃げた。
M23とは、Mars3月)のM23日の23である。2006323日、カビラ現大統領の融和政策によって反乱軍がRDCコンゴ国軍に合流した。その日の約束を想起させるために名付けられた思われるM23だ、反乱軍、実は武装強盗集団M23 の首領がンタガンダ将軍である。彼を将軍として迎えたのがカビラ大統領。しかし、今やカビラはンタガンダを国際刑事裁判所に差し出すことに同意している。ンタンガはコンゴのツチ民族。ルワンダのカガメ大統領もツチ。カガメはコンゴの鉱物資源が欲しい。盗掘された金やレアメタル等はルワンダ経由世界中に輸出されているのである。
ウガンダに逃げたのは軍人、警察官等600名。武器、弾薬、ロケット砲などをブナガーナの町に捨ててウガンダに逃げた。M23の方が払いがいいと分かればM23に寝返る国軍の兵隊もいる。
「コンゴ、万歳!」などと叫んで突撃するような「馬鹿な」兵隊はいない。コンゴ戦争で数百万人の犠牲者がでているが、その大部分は民間人である。
ウガンダにとりあえず逃げたコンゴの村人たちも、逃げた先(ウガンダ)に食料がないとなると、コンゴ側の村に食料をとりに帰ったりしている。食料をもってまたウガンダ側にわたる。国境を制圧したM23側もそういう村人たちを通過させている。勿論、ロハで国境通過させているのではなかろうが。
国連軍もブナガーナの近くに陣取っているが、国連軍の兵隊が一人でも犠牲になれば大騒ぎである。国連軍に入っているインド人やセネガル人が「平和のために、万歳!」と死ぬなど考えられない。
これがRDCコンゴ東部戦闘の実態である。

RDC: fuite précipitée des soldats loyalistes de Bunagana vers l'Ouganda


Dans l'école primaire de Bunagana, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), bottes, casques, uniformes jetés à terre, témoignent de la fuite précipitée vendredi en Ouganda de 600 soldats qui tenaient ce poste-frontière, désormais aux mains des mutins du M23.

Située presque au centre de la cité, bordée par quelques maisons et des bananiers, l'école était l'une des deux bases de commandement du 42e Bataillon de la Force de réaction rapide de l'armée congolaise (FARDC).

Jeudi, les mutins du M23 (Mouvement du 23 mars), des ex-rebelles tutsi congolais du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), regroupés depuis mai dans des collines à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Bunagana, dans le parc national des Virunga, ont mené une offensive contre les FARDC.

Ils ont pris le poste frontalier tôt vendredi matin, après deux autres villages plus à l'ouest, Jomba et Chengerero, dans le territoire de Rusthuru, en province du Nord-Kivu.

Sur les bâtiments de l'école, aucun impact de balles ni de traces de combats, mais les preuves d'une "débandade" face aux rebelles, qui sont soutenus par des hauts gradés de l'armée rwandaise, selon des experts de l'ONU.

Dans certaines pièces, des caisses de munitions et de médicaments, des roquettes anti-chars, mais aussi des documents militaires sont abandonnés ça et là, a constaté un journaliste de l'AFP.

Sur une petite colline qui surplombe la cité avec vue sur l'Ouganda, c'est une base stratégique laissée aussi à l'abandon, avec de l'armement lourd: lance-roquettes multiples, mortiers de 120 mm, canons anti-chars et antiaérien, etc...

Sous une grande tente "FARDC", on trouve pêle-mêle des cartons de médicaments, de bouteilles d'eau, une dizaine de sacs de haricots, une quinzaine de sacs de farine de maïs, des bidons de carburant et une dizaine de caisses d'obus.

Bunagana vidée de sa population

"Les FARDC avaient attaqué notre position (sur la colline) de Chanzu. Nous les avons poursuivis et nous les avons fait descendre vers Bunagana", raconte à l'AFP le colonel mutin Antoine Manzi, chef des opérations sur place.

"Avant la tombée de la nuit (jeudi) nous étions déjà aux environs de la ville. Toute la nuit on a combattu et c'est à 05H00 du matin que nous avons pris le contrôle de tout Bunagana", ajoute l'officier.

Selon la presse ougandaise, 600 soldats, dont 25 blessés, et 60 policiers congolais ont fui en Ouganda vendredi matin.

Samedi, Bunagana, vidée de sa population, était silencieuse. Les commerces sont fermés et les mutins, en uniforme de l'armée congolaise, déambulent dans le centre de la cité.

Quelques habitants réfugiés en Ouganda (plus de 5.000 ont fui en deux jours) font la navette pour récupérer nourriture et effets personnels.

Debout devant la porte de sa maison, Suzanne Bikoro, 28 ans, emballe des casseroles avec de la farine de maïs et quelques haricots. "J'ai fui avec mes deux enfant et mon mari, tôt le matin (jeudi) parce que les rebelles avançaient vers Bunagana", raconte-elle.

"J'ai entendu des armes lourdes et j'ai eu peur. Nous avons traversé la frontière jusqu'en Ouganda. Je suis venu récupérer de la nourriture pour la cuisine", ajoute la jeune femme.

Bamas Sibomana, 36 ans, dit qu'il ne peut pas rester ici, "parce que si les FARDC reviennent pour attaquer, cela sera grave. Nous souffrons beaucoup à cause de cette guerre. En Ouganda nous n'avons pas à manger c'est pourquoi je suis revenu ici, mais je retourne bientôt là-bas", explique-t-il.

A la barrière-frontière, les mutins demandent simplement à ceux qui veulent rentrer à Bunagana ce qu'ils viennent y faire.

Sur une autre colline toute proche où trône une antenne de téléphonie mobile, la Mission de l'ONU en RDC (Monusco) a établi une petite base. Des Casques bleus sont installés dans un blindé léger.

Lors des combats entre mutins et FARDC à Bunagana, un Casque bleu indien a été mortellement blessé.

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