晴れ。7時、24℃、65%。
朝8時、停電。このところ昼間の停電が続くので、電力会社Snelに事情をききに行った。キプシ居住の外国人は僕しかいないからSnelの人々もみんな僕のことを知っている。キプシの電力ネットワークを再構築しているところで、今日で2日間の工事が終わる、ということだった。13時には回復すると自信ありげに技術文長がのたまわった。13時ね。半信半疑で帰宅。13時まで日光浴。13時になっても電気がこなかった。やっぱり。と思ったら13時15分になって電気が来た。OK。許容範囲だ。
庭のパパイヤの木で熟れた実をとってもらって食べた。いつもちょっと早めにとっていた。というのは小鳥たちが実に穴をあけて食べてしまうからだ。もいだパパイアは数日すると食べごろになる。今日は小鳥たちに見つからなかったのか小鳥たちも熟れるのを待っていたのかまっ黄色に熟れている実を落とした。冷蔵庫にいれて冷やしてからいただいた。美味い。最近パパイヤをみなおしてきた。薄味のパパイヤ、濃いマンゴ。そう考えていたが、パパイヤも捨てたものじゃないとわかってきた。
下記に引用した電子誌『SlateAfrique』によると、サデク(SADCのフランス語読み、SADCは「南部アフリカ開発共同体」)が今回の選挙に際し監視団を編成しRDCコンゴに派遣してきている。これはアフリカが自らの力で民主主義を守ろうとする姿勢であり、極めて歓迎すべき事柄である。同様にアフリカ連盟AUも監視団を送りまたコンゴ人の監視員を養成した。今回もEU(147名)やNPO(カーター・セ
ンタが60名等)が監視団を結成しているが、国連はMonuscoだけで特別な監視団を編成していないという。RDCコンゴ国内の団体としてはキリスト教教会が3万人という大型の監視団を作った。こうして総計4万人規模の国内外の監視団が選挙の透明性、民主性を監視する。RDCコンゴは広いとはいえ、都会は限られている。11州の州都を別にすれば大都会はない。有効な配分によって効率的な選挙監視ができるはずである。果たして11月28日の投票、その後12月6日の結果発表が平穏裏に行われるだろうか。今年初めのコート・ジボワールのようにもめるのか。
不安もあるけれど、大きな期待もある。僕はRDCコンゴの場合、コート・ジボワールのようなことにはならないと予測する。結果発表後、多少のいざこざがあっても、監視団と正反対の結果は出せない。RDCコンゴの場合、国連をはじめ海外(EUや米国)の圧力を跳ね返せる勢力が国内にないからである。
ンタが60名等)が監視団を結成しているが、国連はMonuscoだけで特別な監視団を編成していないという。RDCコンゴ国内の団体としてはキリスト教教会が3万人という大型の監視団を作った。こうして総計4万人規模の国内外の監視団が選挙の透明性、民主性を監視する。RDCコンゴは広いとはいえ、都会は限られている。11州の州都を別にすれば大都会はない。有効な配分によって効率的な選挙監視ができるはずである。果たして11月28日の投票、その後12月6日の結果発表が平穏裏に行われるだろうか。今年初めのコート・ジボワールのようにもめるのか。
不安もあるけれど、大きな期待もある。僕はRDCコンゴの場合、コート・ジボワールのようなことにはならないと予測する。結果発表後、多少のいざこざがあっても、監視団と正反対の結果は出せない。RDCコンゴの場合、国連をはじめ海外(EUや米国)の圧力を跳ね返せる勢力が国内にないからである。
(画像は2006年の選挙の際の開票風景)。
RDC: le grand défi des observateurs électoraux
Des dizaines de milliers d’observateurs congolais et étrangers seront déployés pour les élections du 28 novembre en RDC. Mais est-ce vraiment suffisant?
«SADC election observer». Quelques dizaines d’hommes et de femmes réunis au Grand Hôtel de Kinshasa portaient un gilet bleu marine frappé de ces trois mots, écrits en blanc. Leur rôle: observateur électoral pour la mission que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) va déployer en République démocratique du Congo (RDC) pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Cette mission a été officiellement lancée par la présidente de la SADC et ministre des Services pénitentiaires, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, et par le secrétaire exécutif de la SADC, le Dr Tomás Augusto Salomão. Combien d’observateurs en tout? Pour l’heure, pas de chiffre précis mais l’organe de développement sous-régional espère en avoir déployé «280» le jour des scrutins, à un seul tour. Quoi qu’il en soit, il s’agit de sa «plus grande mission d’observation électorale», selon le Dr Tomás Augusto Salomão.
L'Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Botswana, la Tanzanie, la Namibie, la Zambie et l'Angola ont d’ores et déjà accepté de fournir des effectifs, et d’autres pays (sur les 14 Etats membres que compte la SADC) continuent à manifester leur intérêt. La mission, qui siègera au Grand Hôtel, dispose de «bureaux satellites» à Mbuji-Mayi (centre), Goma (est) et Lubumbashi (sud-est).
Afin d’«améliorer la fiabilité et la validité de ses conclusions, la mission d’observation électorale de la SADC échangera des informations avec les autres missions d’observation électorales» avant, pendant et après le vote, a annoncé le Dr Tomás Augusto Salomão. Une initiative qui va dans le sens d'une recommandation de la part de 41 ONG d’aide humanitaire et des droits de l’Homme.
«Notre pays a la dimension d’un sous-continent»
«Les ambassades et les missions d’observations électorales devraient coordonner leurs actions entre elles et avec les observateurs locaux afin de pouvoir surveiller un maximum du territoire congolais, en se concentrant sur les lieux à risque – tels que les grandes zones urbaines de Kinshasa, Lubumbashi et Mbandaka (ouest)», écrivaient les organisations dans un communiqué commun le 28 octobre, jour de lancement de la campagne électorale.
«Surveiller un maximum» la RDC, grande comme près de quatre fois la France et où 63.865 bureaux de vote accueilleront 32 millions d’électeurs?
«Notre pays a la dimension d’un sous-continent. Je pense qu’aucune structure ne peut aujourd’hui vraiment se prévaloir d’être présente partout», a reconnu au micro de la Radio Okapi, parrainée par l’Onu, Rostin Manketa, directeur exécutif adjoint de l’ONG des droits de l’Homme la Voix des sans voix (VSV), qui va envoyer 401 observateurs dans cinq des onze provinces congolaises.
Le 7 novembre à Kinshasa, des réseaux nationaux d’observation ont été inaugurés. Ils devraient rassembler environ 40.000 observateurs, 30.000 d’entre eux censés provenir de la Commission épiscopale justice et paix. Ces réseaux sont entre autres soutenus par l’Institut électoral d’Afrique australe basé en Afrique du sud, l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale (RDC) et le Centre Carter, une ONG de promotion de la paix de l’ex-président américain Jimmy Carter qui aura 60 observateurs dans l’ex-Zaïre.
L’Union africaine «déploiera incessamment des observateurs sous la conduite de M. Kamel Morjane, personnalité tunisienne ayant accompli des missions au nom des Nations Unies en RDC et dans la région». Hors Afrique, la Belgique, l’ex-force colonisatrice, doit notamment dépêcher 21 parlementaires ou anciens parlementaires et financer la formation de 6.000 observateurs congolais. L'Union européenne (UE), quant à elle, a prévu une équipe de 146 personnes.
«Aucun» observateur de l’Onu
«La communauté internationale fournit des milliards de dollars pour aider la RDC. Elle ne peut pas payer pour des élections frauduleuses ou conduites de façon médiocre (…). Nous avons beaucoup moins d’observateurs électoraux qu’en 2006. La communauté internationale doit être stricte en terme de surveillance du respect des normes internationales et se tenir prête à condamner fermement toute irrégularité», a averti Paul Nsapu secrétaire général de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).
En 2006, le collectif rappelle que 33 candidats se disputaient la magistrature suprême et 9.709 les 500 sièges de la députation nationale sous l’œil de 300 observateurs de l’UE et de 2.250 des Nations Unies. Mais il déplore que pour le 28 novembre, l’UE envoie moitié moins d’observateurs et l’Onu «aucun», alors que 11 candidats briguent la présidence, dont le chef de l’Etat Joseph Kabila, et que quelques 18.800 prétendants convoitent le parlement.
«Sans des élections libres et justes répondant aux normes internationales, et sans une forte présence d’observateurs locaux et internationaux pour rétablir la confiance dans le processus électoral, le risque de dispute électorale et de violence est considérable», conclut le communiqué, soulignant qu’à Kinshasa des affrontements entre la police et des opposants réclamant la «transparence» des élections avaient fait «plusieurs morts et de nombreux blessés» en septembre et octobre.
Un rapport du Bureau conjoint de l’Onu aux droits de l’Homme (BCNUDH) publié le 9 novembre répertorie 188 violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ainsi que des violences commises sur la période novembre 2010/septembre 2011. Exprimant ses «vives préoccupations», le BCNUDH estime que ce climat risque d’entraîner une surenchère de la violence qui «mettrait en danger le processus démocratique et pourrait mener à des violences post-électorales».
Habibou Bangré, à Kinshasa
RDC: le grand défi des observateurs électoraux
Des dizaines de milliers d’observateurs congolais et étrangers seront déployés pour les élections du 28 novembre en RDC. Mais est-ce vraiment suffisant?
«SADC election observer». Quelques dizaines d’hommes et de femmes réunis au Grand Hôtel de Kinshasa portaient un gilet bleu marine frappé de ces trois mots, écrits en blanc. Leur rôle: observateur électoral pour la mission que la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) va déployer en République démocratique du Congo (RDC) pour la présidentielle et les législatives du 28 novembre.
Cette mission a été officiellement lancée par la présidente de la SADC et ministre des Services pénitentiaires, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, et par le secrétaire exécutif de la SADC, le Dr Tomás Augusto Salomão. Combien d’observateurs en tout? Pour l’heure, pas de chiffre précis mais l’organe de développement sous-régional espère en avoir déployé «280» le jour des scrutins, à un seul tour. Quoi qu’il en soit, il s’agit de sa «plus grande mission d’observation électorale», selon le Dr Tomás Augusto Salomão.
L'Afrique du Sud, le Zimbabwe, le Botswana, la Tanzanie, la Namibie, la Zambie et l'Angola ont d’ores et déjà accepté de fournir des effectifs, et d’autres pays (sur les 14 Etats membres que compte la SADC) continuent à manifester leur intérêt. La mission, qui siègera au Grand Hôtel, dispose de «bureaux satellites» à Mbuji-Mayi (centre), Goma (est) et Lubumbashi (sud-est).
Afin d’«améliorer la fiabilité et la validité de ses conclusions, la mission d’observation électorale de la SADC échangera des informations avec les autres missions d’observation électorales» avant, pendant et après le vote, a annoncé le Dr Tomás Augusto Salomão. Une initiative qui va dans le sens d'une recommandation de la part de 41 ONG d’aide humanitaire et des droits de l’Homme.
«Notre pays a la dimension d’un sous-continent»
«Les ambassades et les missions d’observations électorales devraient coordonner leurs actions entre elles et avec les observateurs locaux afin de pouvoir surveiller un maximum du territoire congolais, en se concentrant sur les lieux à risque – tels que les grandes zones urbaines de Kinshasa, Lubumbashi et Mbandaka (ouest)», écrivaient les organisations dans un communiqué commun le 28 octobre, jour de lancement de la campagne électorale.
«Surveiller un maximum» la RDC, grande comme près de quatre fois la France et où 63.865 bureaux de vote accueilleront 32 millions d’électeurs?
«Notre pays a la dimension d’un sous-continent. Je pense qu’aucune structure ne peut aujourd’hui vraiment se prévaloir d’être présente partout», a reconnu au micro de la Radio Okapi, parrainée par l’Onu, Rostin Manketa, directeur exécutif adjoint de l’ONG des droits de l’Homme la Voix des sans voix (VSV), qui va envoyer 401 observateurs dans cinq des onze provinces congolaises.
Le 7 novembre à Kinshasa, des réseaux nationaux d’observation ont été inaugurés. Ils devraient rassembler environ 40.000 observateurs, 30.000 d’entre eux censés provenir de la Commission épiscopale justice et paix. Ces réseaux sont entre autres soutenus par l’Institut électoral d’Afrique australe basé en Afrique du sud, l’Ecole de formation électorale en Afrique centrale (RDC) et le Centre Carter, une ONG de promotion de la paix de l’ex-président américain Jimmy Carter qui aura 60 observateurs dans l’ex-Zaïre.
L’Union africaine «déploiera incessamment des observateurs sous la conduite de M. Kamel Morjane, personnalité tunisienne ayant accompli des missions au nom des Nations Unies en RDC et dans la région». Hors Afrique, la Belgique, l’ex-force colonisatrice, doit notamment dépêcher 21 parlementaires ou anciens parlementaires et financer la formation de 6.000 observateurs congolais. L'Union européenne (UE), quant à elle, a prévu une équipe de 146 personnes.
«Aucun» observateur de l’Onu
«La communauté internationale fournit des milliards de dollars pour aider la RDC. Elle ne peut pas payer pour des élections frauduleuses ou conduites de façon médiocre (…). Nous avons beaucoup moins d’observateurs électoraux qu’en 2006. La communauté internationale doit être stricte en terme de surveillance du respect des normes internationales et se tenir prête à condamner fermement toute irrégularité», a averti Paul Nsapu secrétaire général de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH).
En 2006, le collectif rappelle que 33 candidats se disputaient la magistrature suprême et 9.709 les 500 sièges de la députation nationale sous l’œil de 300 observateurs de l’UE et de 2.250 des Nations Unies. Mais il déplore que pour le 28 novembre, l’UE envoie moitié moins d’observateurs et l’Onu «aucun», alors que 11 candidats briguent la présidence, dont le chef de l’Etat Joseph Kabila, et que quelques 18.800 prétendants convoitent le parlement.
«Sans des élections libres et justes répondant aux normes internationales, et sans une forte présence d’observateurs locaux et internationaux pour rétablir la confiance dans le processus électoral, le risque de dispute électorale et de violence est considérable», conclut le communiqué, soulignant qu’à Kinshasa des affrontements entre la police et des opposants réclamant la «transparence» des élections avaient fait «plusieurs morts et de nombreux blessés» en septembre et octobre.
Un rapport du Bureau conjoint de l’Onu aux droits de l’Homme (BCNUDH) publié le 9 novembre répertorie 188 violations des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, ainsi que des violences commises sur la période novembre 2010/septembre 2011. Exprimant ses «vives préoccupations», le BCNUDH estime que ce climat risque d’entraîner une surenchère de la violence qui «mettrait en danger le processus démocratique et pourrait mener à des violences post-électorales».
Habibou Bangré, à Kinshasa
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