08 novembre 2011

11月7日 ダンザー社 Groupe Danzer

Le lundi 7 novembre 2011
晴れ。7時、23℃、70%。
16時、小雨。17時、本格的な雨。
これは完全に雨季入りですね。

NPO「グリンピース」はややエキセントリックな活動で有名を馳せているが、RDCコンゴは赤道州の森林開発(高級木材)でスイス(ドイツ資本)のDanzerグループを槍玉に挙げている。高級木材では世界でも最大手の企業である。フランスのネット総合情報紙『20 minutes.fr』が伝えるところである。問題は森林を破壊しているというのではない。コンゴの軍隊と警察をやとって住民に暴力をふるったというものである。しかし、記事では何故Danzerグループが軍隊や警察を「雇ったか」の理由が不明瞭である。住民が森林開発に反対運動をしたのかどうかも不明。ただ、暴力をふるわれた、女性が強姦されたと主張するのみである。ここの軍や警察だから、どちらの側にせよ、正義のために、法律を守ろうとして動くわけはない。金を払ってくれた側について「法を執行する」のみであることは確かだ。この国の軍や警察を雇えば、死者がでたり、村の娘たちが犠牲になるであろうことを知りながら雇ったとすれば、「未必の故意」、悪質な西欧企業の企みだとことは単純化されるが、本当のところはどうなのか。グリンピースはフランスの港(カーン)の材木置き場でデモを行い、『コンゴで犯罪』、『フランスは共犯』と謳った。
(画像は事件のあった赤道州ボサンガ村のサテライト映像。密林のど真ん中であることがよくわかる)

Violences en RDC: Greenpeace met en cause un groupe forestier allemand
Mis à jour le 07.11.11

L'organisation écologiste Greenpeace met en cause le groupe forestier allemand Danzer, basé en Suisse, pour des violences commises en mai 2011 à l'encontre de populations d'un village de République démocratique de Congo (RDC) dans un rapport rendu public lundi.

Selon Greenpeace, qui a enquêté sur place, «dans la nuit du 2 mai 2011, 60 soldats et policiers ont attaqué la communauté forestière de Yalisika, dans le village de Bosanga», dans le nord de l'ex-Zaïre. «Un homme est mort, et plusieurs femmes ont été violées, dont des mineures. Des villageois ont été battus et 16 personnes arrêtées et emmenées», affirme l'organisation écologiste dans un communiqué.

Dans son rapport «Futur volé. Exploitation forestière et conflits dans les forêts tropicales congolaises», Greenpeace accuse Siforco, une «filiale congolaise» du groupe allemand Danzer, d'avoir «fourni les moyens logistiques (un camion et un chauffeur) et payé le groupe composé de soldats et de policiers» ayant commis les violences.

Contacté lundi, Danzer a renvoyé vers un communiqué publié au mois d'août après la sortie d'un rapport de l'organisation Global Witness qui évoquait ces mêmes faits. Le groupe assurait alors participer «à la promotion d'une forêt durable et d'une industrie du bois qui contribue au bien-être économique et social des populations locales».

Les événements du 2 mai 2011 faisaient suite à plusieurs semaines de conflits avec la communauté locale. Celle-ci réclamait, selon Greenpeace, «que la compagnie qui exploite ses forêts remplisse enfin ses obligations légales, c'est-à-dire fournisse des infrastructures de bases promises (un centre de santé et une école) en échange de l'extraction du bois précieux».

«On a violé des femmes, même des femmes qui venaient à peine d'accoucher. Des jeunes filles qui allaient à l'école ont été violées», a affirmé lundi en RDC Joseph Bobia, coordonnateur national du Réseau ressources naturelles, un collectif d'associations sur l'environnement et les droits de l'Homme.

Les villageois «ont officiellement porté plainte contre la compagnie» au mois d'août, selon Greenpeace. «Ce sont des infractions que nous ne devons pas laisser courir», a prévenu en RDC John Biselele Tshikele, avocat de 57 victimes du village, précisant avoir «des éléments, des preuves».

«L'affaire est au niveau de l'auditorat supérieur de Mbandaka (capitale de la province de l'Equateur, nord-ouest). Elle sera fixée dans les prochains jours. Nous pensons qu'elle peut être fixée début décembre», a-t-il ajouté.

Pour marquer la sortie de son rapport, Greenpeace a occupé lundi matin un dépôt de bois du port de Caen (nord-ouest de la France) pour dénoncer les aides européennes dont bénéficierait cette société.

Une quinzaine de militants ont symboliquement transformé le dépôt en «scène de crime». Ils ont recouvert de peinture rouge, symbolisant du sang, des stocks de bois qui appartiennent selon eux à Danzer et circonscrit la «scène» à l'aide de rubans jaunes, a constaté un photographe de l'AFP.

«Crime au Congo», «France complice», pouvait-on lire sur des banderoles.

L'ONG accuse l'Agence française de développement (AFD) d'aider financièrement cette société, «sous prétexte de soutenir le principe d'une soi disant "exploitation forestière durable" dans le bassin du Congo, idée qui est constamment démentie».

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