晴れ。7時、22℃、70%。
7時から2時間半の奮闘。家事である。チーコちゃんたちのトイレの掃除、マドンナの食事(今日は豚の足とパスタ)。シーツの洗濯、、、。疲れた。
コンゴがテーマのアラートをGoogleでかけているが、そこにシーク・コンゴCheick Kongoがヒットした。なにかと思ったらフランスの総合格闘技家(仏:combat-libreまたはarts martiaux mixtes、英:MMA)だ。有名人らしい。パリ生まれだが、父親がRDCコンゴ(ザイール)、母親がブルキナ・ファソ出身だという。それでコンゴか。但し、「K」ではじまるコンゴなので歴史上の「コンゴ王国」を連想させる。
鉱物資源のトレーサビリティについて、鉱山省はさらにシステムを強化すべく南ア企業からの売り込まれたシステムなどを検討中。
17時、ネット不通。17時55分、回復。
RDCコンゴは世界最悪の強姦天国だといわれる。東部の戦闘地域での話である。ルワンダやウガンダの反政府軍、その実は武装強盗集団がコンゴの村々を荒らし、強姦、殺人行為を働く。責任を問われて国際人権裁判所で裁かれている例もないことはないが、大部分の犯罪は野放しである。RDCコンゴの警察や軍隊、また国連軍に力がないからである。
しかし、ルブンバシを夜夜中に歩いていて暴漢に襲われるなどということは先ずない。あれば一大事件として大騒ぎになる。確率は東京よりも低いかもしれない。少なくともパリよりも低いに違いない。しかし、国連やNGOから性的暴力について日頃非難されているRDCコンゴがある。まるで全国的に全女性が危機に晒されているかのような報道のされ方である。
しかし、以下の記事はコンゴの女性や子供たちが西の隣国アンゴラで性的虐待にあっているというものである。原油景気に沸いていて日本企業も殺到しているアンドラである。
アンゴラの東部の北ルンダ地方、RDCコンゴの西カサイ州との国境地方でアンゴラ兵によってコンゴ人たちが被害者になっている。去年の犠牲者が3768名という数字があがっている(内、子供たちが998名)。コンゴ人はダイヤモンドを探しに越境したのである。象徴的な意味のダイヤモンドではない。ダイヤモンド原石のことである。それを手で掘るために密入国したコンゴ人たちだ。彼らに越境しているという意識はない。国境は19世紀にアフリカを分割して植民地化した欧州人の考えであある。アンゴラはポルトガル、コンゴはベルギーだった。
いま、国連の事務総長バン・キムン氏がアンゴラ入りした。アンゴラ政府は国連と協調して該当地域で犯罪行為を侵した自国の兵隊たちを取締り処罰すると約束している。その約束を守ってくれることを祈ろう。
(画像上はアンゴラの地図。左上に北ルンダ州がある。2辺がRDCコンゴと接してしる。画像下はガ岩石の中に埋もれたダイヤモンドの原石。僕はこういう姿の原石をまだ見たことがない)。
Angola : des femmes et des enfants congolais victimes d’abus sexuels par des forces de sécurité angolaises
Par Ursula Soares
Au moment où le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, effectue une visite officielle en Angola, à partir de ce dimanche 26 février 2012, les Nations Unies publient un rapport sur les violences sexuelles liées aux conflits dans le monde. L’Angola -plus précisément sa frontière avec la République démocratique du Congo– figure parmi les pays cités. Entre janvier et octobre 2011, 3 768 femmes et enfants y ont été victimes de « plusieurs types de violence sexuelle » par des membres des forces de sécurité angolaises. L’Angola promet de collaborer avec l’ONU pour résoudre le problème.
Le rapport a été présenté au conseil de sécurité de l’ONU le 23 février, par la représentante spéciale de Ban Ki-moon, Margot Wallström, chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés. Elle s’est rendue dans la région de Lunda Norte, en Angola, l’année dernière. Le rapport, qui résulte d’une enquête de plusieurs mois, est accablant.
La situation évoquée concerne le processus qui entoure l’expulsion des immigrés congolais illégaux qui se rendent dans cette région, riche en diamants, où ils viennent travailler clandestinement. Rien que dans la période allant de janvier à octobre 2011, le rapport de l’ONU fait état d’environ 3 768 victimes parmi lesquelles 998 enfants expulsées - toutes ces personnes ayant subi « plusieurs types de violence sexuelle en incluant des viols commis par des forces de sécurité angolaises ».
Ces expulsions et ces abus sexuels présumés ont été essentiellement commis dans des zones peu habitées e à des postes-frontière où le contrôle n’est pas très efficace. C’est le cas, en particulier, de la province angolaise de Lunda Norte vers le Kasaï Occidental, en RDC.
L’ONU compte sur la collaboration promise par le gouvernement angolais
Les autorités angolaises maintiennent qu’elles n’avaient pas été informées. Cependant et suite à la visite de Margot Wallström, le gouvernement angolais a alors publié un communiqué conjoint où il s’est engagé à enquêter sur ces actes et à punir les responsables.
Luanda s’est également engagée à faciliter l’accès des missions de l’ONU aux centres de détention où les immigrés sont retenus avant d’être expulsés. Elle a également acceptée que les Nations Unies supervisent ces expulsions.
Ce rapport de l’ONU révèle également qu’en mai 2011, le gouvernement angolais a publié une loi sur la protection légale pour les étrangers.
L’ONU insiste sur les « témoignages très préoccupants de violence sexuelle et de torture » qui perdurent. Face à l’urgence et à la gravité de la situation, pour les Nations unies, le prochain pas c’est vraiment « de pouvoir aller à Luanda et de travailler en confiance avec le gouvernement ». Margot Wallström espère qu’un envoyé spécial de l’ONU puisse se rendre à Luanda dès le mois d’avril prochain pour travailler quotidiennement avec les autorités angolaises.
L’ONU écarte, pour l’instant, l’idée d’une enquête indépendante
Dans la phase actuelle, l’ONU préfère suivre de plus près le sort de tous ces immigrés en travaillant avec le gouvernement angolais et être sûre que celui-ci tiendra ses promesses. Elle écarte ainsi l’hypothèse de lancer une enquête indépendante, conformément à la demande de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) qui a, elle aussi, dénoncé de graves violations des droits de l’homme.
Contactée par Vincent Dublange, Margot Wallström affirme que le secrétaire général de l’ONU est « très engagé » sur cette question des abus sexuels à la frontière entre l’Angola et la RDC. Elle espère que la visite, ce dimanche, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon en Angola contribuera à renforcer la coopération de l’ONU avec les autorités angolaises.
Margot Wallström, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés.
≪Nous sommes préoccupés par la violence sexuelle présumée contre les femmes et les filles. On parle de milliers de cas≫.
Angola : des femmes et des enfants congolais victimes d’abus sexuels par des forces de sécurité angolaises
Par Ursula Soares
Au moment où le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, effectue une visite officielle en Angola, à partir de ce dimanche 26 février 2012, les Nations Unies publient un rapport sur les violences sexuelles liées aux conflits dans le monde. L’Angola -plus précisément sa frontière avec la République démocratique du Congo– figure parmi les pays cités. Entre janvier et octobre 2011, 3 768 femmes et enfants y ont été victimes de « plusieurs types de violence sexuelle » par des membres des forces de sécurité angolaises. L’Angola promet de collaborer avec l’ONU pour résoudre le problème.
Le rapport a été présenté au conseil de sécurité de l’ONU le 23 février, par la représentante spéciale de Ban Ki-moon, Margot Wallström, chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés. Elle s’est rendue dans la région de Lunda Norte, en Angola, l’année dernière. Le rapport, qui résulte d’une enquête de plusieurs mois, est accablant.
La situation évoquée concerne le processus qui entoure l’expulsion des immigrés congolais illégaux qui se rendent dans cette région, riche en diamants, où ils viennent travailler clandestinement. Rien que dans la période allant de janvier à octobre 2011, le rapport de l’ONU fait état d’environ 3 768 victimes parmi lesquelles 998 enfants expulsées - toutes ces personnes ayant subi « plusieurs types de violence sexuelle en incluant des viols commis par des forces de sécurité angolaises ».
Ces expulsions et ces abus sexuels présumés ont été essentiellement commis dans des zones peu habitées e à des postes-frontière où le contrôle n’est pas très efficace. C’est le cas, en particulier, de la province angolaise de Lunda Norte vers le Kasaï Occidental, en RDC.
L’ONU compte sur la collaboration promise par le gouvernement angolais
Les autorités angolaises maintiennent qu’elles n’avaient pas été informées. Cependant et suite à la visite de Margot Wallström, le gouvernement angolais a alors publié un communiqué conjoint où il s’est engagé à enquêter sur ces actes et à punir les responsables.
Luanda s’est également engagée à faciliter l’accès des missions de l’ONU aux centres de détention où les immigrés sont retenus avant d’être expulsés. Elle a également acceptée que les Nations Unies supervisent ces expulsions.
Ce rapport de l’ONU révèle également qu’en mai 2011, le gouvernement angolais a publié une loi sur la protection légale pour les étrangers.
L’ONU insiste sur les « témoignages très préoccupants de violence sexuelle et de torture » qui perdurent. Face à l’urgence et à la gravité de la situation, pour les Nations unies, le prochain pas c’est vraiment « de pouvoir aller à Luanda et de travailler en confiance avec le gouvernement ». Margot Wallström espère qu’un envoyé spécial de l’ONU puisse se rendre à Luanda dès le mois d’avril prochain pour travailler quotidiennement avec les autorités angolaises.
L’ONU écarte, pour l’instant, l’idée d’une enquête indépendante
Dans la phase actuelle, l’ONU préfère suivre de plus près le sort de tous ces immigrés en travaillant avec le gouvernement angolais et être sûre que celui-ci tiendra ses promesses. Elle écarte ainsi l’hypothèse de lancer une enquête indépendante, conformément à la demande de l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch (HRW) qui a, elle aussi, dénoncé de graves violations des droits de l’homme.
Contactée par Vincent Dublange, Margot Wallström affirme que le secrétaire général de l’ONU est « très engagé » sur cette question des abus sexuels à la frontière entre l’Angola et la RDC. Elle espère que la visite, ce dimanche, du secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon en Angola contribuera à renforcer la coopération de l’ONU avec les autorités angolaises.
Margot Wallström, représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU, chargée de la lutte contre les violences sexuelles dans les conflits armés.
≪Nous sommes préoccupés par la violence sexuelle présumée contre les femmes et les filles. On parle de milliers de cas≫.
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