Le dimanche 12 août
2012
快晴。7時、21℃、57.5%。
夕方17時、26℃、30%、ちょっとだるく感じるほど暑くなってきた。
週末は庭師アンドレさんが来ないから、僕が水撒きをする。僕がハイビスカスやバナナ、アボカドの木に水をやるときは、葉についた埃を落とすように、根だけではなく葉にも水を撒く。植物は葉で炭酸同化作用をするのだから、埃がつていればその作用の効果が落ちるだろうと思うからだ。でも2年も経つのにバナナもアボカドも実をつけてくれないなぁ。
電気コンロのプレートの大きい容量の方が切れたようだ。以前のコンロもそうだった。その古いコンロを取り出して、二つのコンロで調理している。けれど、やはり小さいプレート二つというのも不便だ。新しいコンロを買うとしよう。
ロンドン・オリンピック2012は今日が最終日だったようだ。「ようだ」というのは余り関心がなにので、テレビでも直ぐにチャンネルをかえてしまうからだが、さて、「アフリカでオリンピックができるのは何時になるだろうか」。
次回オリンピックはブラジルのリオデジャネイロだ。2016年。その次、即ち2020年はまだ決まったいない。東京、マドリッド、イスタンブールが立候補している。アフリカは手を上げていない。しかし、2024年の開催地としてナイロビが名乗りを上げた。モロッコのカサブランカや南アのダーバンも予定しているらしい。
オリンピック開催には金がかかる。ロンドン・オリンピックにかかった費用は120億ユーロ(1兆2000億円)にのぼったという。これだけの資金を用意できるのはアフリカでは南アしかない。開催地は一つの大陸に集中しないような配慮が働いている。とすれば、2020年は東京かイスタンブールが有力かもしれない。そして、BRICAの中では2024までにブラジル、ロシア、中国が既に開催経験があることになると、これまた南アがアフリカとはいえ妥当な線に思えてくる。しかし、実は南アは2020年開催立候補をしていたが、去年2011年になって立候補を辞退した経緯がある。これはその前の年である2010年に開催したFIFAのワールド・カップの経験が尾を引いているのでゃないだろうか。ロンドン・オリンピックも採算が合うかどうか疑問視されている。ギリシャなど目も当てられない惨状だ。スイスでは冬季オリンピック開催を住民投票で否決した。国際オリンピック委員会があるローザンヌ市である。まともに考えれば、リアリストであるスイス人のように、オリンピック開催誘致なぞしようとする自治体は住民のことを考えていないということになる。
僕の考えはオリンピックなどやめてしまえ、ということである。特にサマランチがIOC会長になってから巨額の金が動き出した。プロの参入もみとめた。スポンサー広告の場になっている等々、オリンピック精神なんて何処吹く風、ナショナリズム高揚が持てはやされている。こんなオリンピックは解散すればいいのだ。
しかし、利権がからんでいるから解散なんてできないだろう。なら誰も開催地立候補をしなければいい。アフリカでオリンピックをするなら、アフリカでできるようなオリンピックにすればよい。そんなオリンピックには参加したくないというなら来ないでいい。そういう新しい考え、新しい理念を2024年あたりからもてはいい。
ついでに云えば、2020年にオリンピックを東京でやりたいと都民は本気で考えているのか。石原を選ぶような都民だから愚かにちがいないが、オリンピック誘致反対をしないと都民はギリシャと同じ目にあいまっせ。
Les JO en Afrique,
c'est pour quand?
Actuellement, les
espoirs de voir l’Afrique accueillir les Jeux olympiques reposent entre les
mains de la seule puissance émergente du continent.
En 2012, Londres
réalise un triplé olympique. Après 1908 et 1948, la capitale anglaise accueille
ses troisièmes Jeux, un record.
Depuis 1896, cet
évènement planétaire a fait le tour du monde, de Los Angeles à Tokyo, en
passant par Paris.
Mais jusqu’ici la
flamme olympique n’a illuminé aucune ville africaine. Une tendance qui
n’évoluera pas pour les deux prochains Jeux.
En 2016, Rio
organisera les JO. Et parmi les potentielles villes hôtes des Olympiades de
2020, on ne trouve aucun candidat africain (Madrid, Istanbul, Tokyo).
Le 9 août, Raila
Odinga, Premier ministre kényan, a déclaré à Londres que Nairobi, la capitale
du pays, se porterait candidate pour organiser les Jeux de 2024.
Casablanca (Maroc) et
Durban (Afrique du sud) devraient également déposer une candidature. Mais
l’Afrique est-elle capable d’accueillir les Jeux dès 2024?
L’Afrique du Sud, seul
candidat crédible
Impossible
économiquement pour la quasi-totalité des pays d’Afrique qui n’a pas les moyens
d’organiser les Jeux olympiques:
«Le budget des Jeux
olympiques est plus important que le produit intérieur brut (PIB) de plusieurs
dizaines de pays d’Afrique subsaharienne. […] Le PIB du Burundi (1,8 milliards
d’euros) est plus petit que le budget des Jeux de Londres (enviro 12 milliards
d'euros). Dans ce pays, les JO serait plus cher que dans la capitale anglaise,
au vu des infrastructures à construire ou à rénover (métro, aéroport…)»,
explique Wladimir Andreff, économiste du sport.
Au nord du continent,
la tâche s’avère également très compliquée pour des pays comme l’Egypte ou le
Maroc qui sont, malgré tout, «beaucoup
plus développés».
Selon Wladimir
Andreff, un seul pays du continent est capable d’organiser les JO: l’Afrique du
Sud. Un avis partagé par Patrick Clastres, historien du sport:
«Le Comité
International Olympique (CIO) recherche un pays où il a les coudées franches,
il ne veut pas passer sous le contrôle d’un Etat. Le Royaume-Uni est le pays le
plus libéral d’Europe, et c’est aussi pour ça que Londres a obtenu les Jeux.
L’Afrique du Sud présente le même type d’atout, son économie repose sur le
modèle néo-libéral anglo-saxon.»
Avec un PIB de plus de
400 milliards de dollars (environ 322 milliards d’euros), le pays n’aurait
aucun problème à financer l’évènement.
Economiquement l'Afrique
du Sud est stable, politiquement aussi. Ces deux conditions sont indispensables
quand on veut accueillir les Jeux.
Et pour s'attirer les
faveurs du CIO, l'Etat africain devra également démontrer qu'il est capable
d'assurer la sécurité de la population.
Protéger les gens,
c'est bien. Mais il faut aussi assurer aux partenaires qu’il n’y aura pas de
«concurrence sauvage et pas de guerre des marques», explique Patrick Clastres.
Le CIO ne badine pas avec la sécurité juridique et commerciale.
Pays-hôte de la Coupe
du monde 2010, l’Afrique du Sud est le premier pays africain à accueillir un
évènement sportif majeur. «Cela prouve qu’ils ont une capacité d’organisation»,
affirme Wladimir Andreff.
Cette première
expérience concluante est un atout non-négligeable pour le pays, s’il souhaite
organiser les JO.
Autre point fort du
pays de Nelson Mandela, l’Afrique du Sud fait partie des BRICS (Brésil, Russie,
Inde, Chine, Afrique du sud) organisation composée des cinq puissances
émergentes.
Deux de ces pays ont
déjà organisé les Jeux (Russie, Chine), et les prochaines olympiades se
dérouleront au Brésil.
L’attribution des JO à
la vingt-cinquième puissance mondiale ne serait donc pas illogique.
Mais accueillir un tel évènement peut également
présenter quelques inconvénients.
Ville hôte des JO: une
malédiction
Pour Wladimir Andreff,
la ville-hôte des JO est «maudite». Elle est condamnée à dépenser plus que
prévu.
Face à la concurrence
qui souhaite également obtenir les Jeux, les candidats se doivent de présenter
un dossier toujours plus attrayant.
Cela entraîne par la
même occasion une augmentation des coûts initiaux. En 2005, Londres avait prévu
un budget de 3,5 milliards d'euros. Au final, la capitale anglaise a déboursé
près de 12 milliards d’euros.
«Les différentes
villes candidates vont surenchérir les unes contre les autres pour essayer
d’obtenir les Jeux. Cela rend la situation plus difficile pour une ville
sud-africaine», affirme l'économiste.
Son analyse dérive de
la théorie des enchères:
«Un objet convoité par
plusieurs individus est mis aux enchères. Si cet objet est vendu sur le marché,
les individus vont enchérir les uns sur les autres, mais ils n’iront pas
au-delà du prix fixé sur le marché.»
«Mais il existe une
autre situation où l’enchère porte sur quelque chose dont on ne connaît pas la
valeur sur le marché, parce qu’il n’y a pas de marché pour cet objet-là. C’est
ce qui se passe avec les Jeux olympiques. Quand on ne connaît pas la valeur de
l’objet de l’enchère, elle est toujours payée à un prix plus élevé que la vraie
valeur de l’objet. Donc les villes paient plus cher que ce qui serait normal
qu’elles acceptent de payer.»
La note s’annonce
salée pour le pays africain. Et les retombées économiques des Olympiades
n’amortiront pas forcément les coûts.
L’organisation d’un
évènement sportif ne garantit pas d'énormes bénéfices à l’arrivée. Dans
certains quartiers populaires d’Afrique du Sud, on attend encore les effets de
la Coupe du monde 2010.
«Il y a un impact
économique qui a été en partie positif. Mais il a été moins important que les
prévisions, notamment parce que les spectateurs étrangers sont venus moins
nombreux (surtout les Africains) que ce qui était prévu.»
A Londres, «les
retombées positives des Jeux seront inférieurs au coût des JO. Le gouvernement
annonce officiellement 17 milliards d’euros. De l’autre côté on sait que les
Jeux vont probablement coûter 30 milliards d’euros».
Un déficit que le
contribuable de Londres est en charge de combler. S'agissant des
infrastructures le constat est identique, la population n'en bénéficiera pas.
«A Athènes et Pékin, certaines installations sont quasiment à l’abandon
aujourd’hui», affirme Patrick Clastres.
Durban doit prendre en
compte tous ces paramètres. Dans un pays où 50% de la population noire vit en
dessous du seuil de pauvreté, dépenser des milliards de dollars pour des
Olympiades n’est pas anodin.
En 2011, l’Afrique du
Sud, qui avait envisagé une candiature pour les JO de 2020, s'était retirée,
l’Etat préférant se concentrer sur les problèmes de politique intérieure.
La puissance émergente
du continent peut financer les Jeux et a les moyens de proposer un dossier
crédible pour 2024.
Reste à savoir si le
gouvernement est prêt à faire des JO une priorité nationale.
Outre l’aspect
économique, la politique joue un rôle prépondérant dans la course à l’obtention
des Jeux.
Les Jeux politiques
Pour l’Afrique du Sud,
les Jeux olympiques sont un moyen de rayonner à travers le monde. Et pour le
CIO, attribuer les JO à un pays africain présente aussi des avantages:
«Le CIO a besoin de
conquérir de nouveaux territoires. Actuellement, deux espaces échappent à
l'olympisation du monde, la capacité du Comité à être présent sur tous les
territoires de la planète: l’Inde et l’Afrique. Le CIO a besoin d’organiser les
JO sur le continent africain le plus tôt possible», explique Patrick Clastres.
Cette initiative
permettrait à cette institution conservatrice de faire preuve d’ouverture, à
l'image de la Fédération internationale
de football Association (FIFA) qui a déjà fait de la désignation du pays hôte
un symbole.
En 2004, la FIFA
attribue à l’Afrique du Sud l’organisation de la Coupe du monde 2010, une
première pour le continent.
Trois ans plus tard,
elle décide qu’en 2014, le prestigieux tournoi de football se jouera au Brésil,
puissance émergente de l’Amérique du sud.
En 2009, le CIO confie
à Rio de Janeiro l’organisation des Jeux de 2016. Mais pour le moment, aucun
geste n’a été fait en direction de l’Afrique.
«Le CIO est beaucoup
moins progressiste que la FIFA. Son image est encore trop élitiste et elle a
toujours un coup de retard sur l’instance du football.»
En attribuant les JO à
l’Afrique du Sud le CIO comblerait ce retard.
Et pour obtenir ces
Jeux, le pays doit faire du lobbying. L’Afrique du Sud pourra compter sur le
soutien des pays émergents et des autres pays africains.
A travers sa
candidature, le pays cristallisera les espoirs de tout un continent.
«S’ils veulent être
performants, il faut qu’ils en fassent une candidature de l’Afrique.»
«Pour qu’il y ait du
lobbying, il faut aussi que des partenaires aient intérêt à attaquer le marché
sud-africain.»
Dans le dossier de
candidature, la présence des investisseurs est essentielle:
«En 1988, nous avons
eu des Jeux Adidas. Horst Dassler, patron de la marque, qui voulait conquérir
le marché de l’Asie Pacifique, a passé un accord avec Juan-Antonio Samaranch,
président du CIO. Les Jeux se sont déroulés à Séoul, en Corée du Sud, et à
partir de là, Adidas a performé dans toute la région.»
L’Afrique du Sud est
le candidat le plus crédible accueillir les Jeux olympiques. Et même si le pays
échoue dans sa conquête pour 2024, le CIO, désireux d’«olympiser» la planète,
devra accorder les Jeux à un état africain à court ou moyen terme.
Selon toute
vraisemblance, l'Afrique du Sud sera le premier pays du continent à accueillir
des Olympiades.
Les candidatures
kényanes et marocaines traduisent la volonté du continent d'être un acteur
majeur de l'olympisme et l'envie de faire entendre sa voix dans le concert des
nations.
Depuis de nombreuses
décennies, l'Afrique brille aux JO, notamment en athlétisme. Aujourd'hui, le
continent se doit d'organiser le plus grand évènement sportif du monde.
2024 pourrait
constituer une année charnière pour l’Afrique et les Jeux olympiques.
Jacques-Alexandre
Essosso
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire