Le mercredi 8 août
2012
うす曇。7時、22℃、35%。
殆ど晴れ間がでなかった。これは天候が変わる前兆。二三日曇りが続いたあと暑くなるのだろう。15時、21℃と昼間の温度が上がらない。
大豆をよく食べる。しかし、以前買った大豆がなかなかなくならない。豆腐をつくれないから煮豆である。大豆はインゲン豆よりも高い。ここでは豆乳にして飲むようだ。
今早朝3時頃ルブンバシ空港が襲われて警備していた軍人が一人殺され二人が負傷したようだ。犯人が誰かまだわかっていない。いづれにせよたいしたことはない。空港も通常通り機能している。キンシャサの日本大使館から17時ころ電話を戴いた。こちらに異状がないかどうか心配いただいた。
スーダンのインフレが高い。7月、昨年同月比41.6%を記録。南スーダンが独立して2/3の収入がなくなった。人口がその分減ればいいのだが、そうはいかなかった。3000万の人口をどう食わせるのか。ラマダンに入って物価はさらに上がる。
ヒラリ・クリントンが南アのプレトリアから、ルワンダを始めアフリカ大湖の国々(ルワンダ、ブルンジ、ウガンダ、タンザニア、ザンビア、中央アフリカ等)はRDCコンゴのM23など反乱分子(武装集団)を支援しないようにと発言した。これは昨日からウガンダのカンパラに集まった大湖諸国の会議を支援する意味がある。
カンパラではRDCコンゴ政府軍を助けるための「中立軍force neutre」を出動させるか否かを話し合う。「中立軍」の役割、構成、出動時期を決めねばならないが、これは難しい作業になるだろう。その実効性にも疑問がある。
カンパラにRDCコンゴからはカビラ大統領、ルワンダからはカガメ大統領が会議に出席している。
左手カガメ(ルワンダ)、キクウェーテ(タンザニア)、 中央がムセヴェニ(ウガンダ、今回のホスト、帽子)、ンクルンジザ(ブルンディ)、 右手がカビラ(RDCコンゴ、脚を投げ出している)以上は大統領。右端が ユセフ(スーダン)副大統領。 この中で一番まともなのはタンザニアのJakaya Kikwete大統領になるのかなぁ。 |
les pays des Grands Lacs planchent sur une "force neutre"
Slate Afrique avec
l'AFP
Les pays des Grands
Lacs se sont réunis mardi à Kampala, en présence des présidents de la
République démocratique du Congo (RDC) et du Rwanda, pour réfléchir aux
contours d'une "force neutre" devant éradiquer les groupes armés dans
l'est de la RDC et surveiller la frontière rwandaise.
Alors que débutait la
réunion de Kampala, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en visite
à Pretoria, a exhorté les Etats d'Afrique centrale, "notamment le
Rwanda", à coopérer pour priver de soutiens les mutins du M23, l'un des
principaux groupes armés actifs dans l'est de la RDC.
Ce sommet
extraordinaire de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs
(CIRGL) s'est ouvert en milieu d'après-midi, à huis clos en périphérie de la
capitale ougandaise, en présence du président ougandais Yoweri Museveni, hôte
de la réunion, et de ses homologues Joseph Kabila (RDC), Paul Kagame (Rwanda),
Jakaya Kikwete (Tanzanie) et Pierre Nkurunziza (Burundi).
Le Kenya et le Soudan
sont représentés par leurs vice-présidents respectifs Kalonzo Musyoka et Adam
Youssef. Les quatre autres Etats-membres de la CIRGL (Angola, Centrafrique,
Congo et Zambie) sont représentés à des niveaux inférieurs.
MM. Kabila et Kagame,
qui s'accusent mutuellement de soutenir des groupes rebelles hostiles à
l'autre, avaient tous deux accepté mi-juillet le principe d'une force
impartiale dans l'est de la RDC, lors d'un précédent sommet de la CIRGL
organisé en marge d'un sommet de l'Union africaine (UA) à Addis Abeba.
Ils s'agissait de la
première rencontre entre les deux hommes depuis la reprise des armes au
Nord-Kivu des mutins du M23 en avril. Leurs relations se sont détériorées
depuis cette nouvelle poussée de violences dans cette région frontalière du
Rwanda, accusé de soutenir le M23 et de s'accaparer les richesses de l'est de
la RDC.
Reste désormais à
définir concrètement la structure et les modalités d'une telle force, censé
combattre le M23, ainsi que les rebelles hutus rwandais des Forces démocratique
de libération du Rwanda (FDLR), hostiles au régime du président Kagame et que
Kigali accuse Kinshasa de soutenir.
Une tâche d'autant
plus difficile que Kinshasa et Kigali ont une conception très différente de
ladite force.
Trois options
"Nous exhortons
tous les Etats de la région, y compris le Rwanda, à travailler ensemble pour
tarir le soutien aux rebelles du M23, pour les désarmer et pour traduire leurs
leaders devant la justice", a déclaré Mme Clinton à Pretoria.
Washington, allié-clé
de Kigali, a suspendu mi-juillet son aide militaire au Rwanda, après la
publication d'un rapport de l'ONU accusant nommément les autorités rwandaises
de soutenir le M23.
Mme Clinton faisait
écho à une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU, la semaine dernière,
réitérant une "ferme condamnation de tout appui extérieur apporté au M23
notamment par d'autres pays," et demandant "à tous les pays de la
région de coopérer activement avec les autorités congolaises pour le
démantèlement et la démobilisation du M23".
Partie d'ex-rebelles
qui avaient intégré le 23 mars 2009 l'armée de RDC, aux termes d'un accord avec
Kinshasa, cette mutinerie a débuté en avril dans l'est de la RDC.
Depuis, la nouvelle
vague de violences a forcé plus de 250.000 Congolais à fuir, notamment vers le
Rwanda et l'Ouganda voisins.
La RDC a déja indiqué
vouloir que la Mission de l'ONU en RDC (Monusco), forte de 19.000 hommes et
déployée dans l'est du pays, soit mise à contribution. Mais Kigali n'a pas
ménagé ses critiques contre la force onusienne, l'accusant de partialité en
faveur des autorités congolaises.
L'ONU a admis que les
hélicoptères de la Monusco étaient intervenus à plusieurs reprises en appui à
l'armée congolaise contre les mutins.
Au sommet de Kampala,
trois options sont à l'étude: une force régionale constituée de soldats de la
région et financée par ses Etats et des "partenaires internationaux";
une force "internationale et régionale incorporée à la Monusco" dont
le mandat - limité actuellement à la protection des civils - serait renforcé;
un mandat intérimaire confié à la Monusco en attendant la mise en place d'une
"force neutre internationale".
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