17 août 2012

8月17日 南ア、プラチナ鉱山で警察が発砲、死者多数 mineurs grévistes tués lors d'un assaut de la police, en Afrique du Sud


Le vendredi 17 août 2012
快晴。7時、22℃、45%

朝起きたら喉が痛い。熱はない。咳も出ない。そのまま、一日放っておいたが直らない。そこで喉の薬をキプシの薬局で買った。インド製。薬草をベースにしたトローチと包装に書いてある。名前は『Patoux』(パトゥ)。フランス語圏への輸出のための名前と能書きになっている。早速嘗めてみた。効果がありそうだ。2個入り包みが100フラン(10円)。

15日の話題に載せた歌手オロミデが3ヶ月の執行猶予付きの刑を早くも言い渡された。逮捕から判決までも異例の早さである。執行猶予付きとはね。オロミデにとってはこれで一件落着ということになる。

今日の車の点検修理は7項目もあった。
1.エンジン・オイル交換
2.後輪車軸のオイル補給
3.ラジエイタ上部カヴァーの亀裂溶接
4.ヘッド・ライトの交換(新しいハロゲン・ランプを日本のIさんからいただいた)
5.エンジン・オイル・フィルタ交換
6.エア・フィルタの掃除
7.ブレーキ・ランプの交換
しめて労賃25ドル(2000円)だった。10時から始めて14時半には全て終えた。

南アのプラチナ鉱山でストがあり、警察の介入で死者を出している。下の記事ではこれまでに10人の死者が出たとあるが、今日のBBCのニュースでは34名の死者になっている。犠牲者は全て鉱夫である。
場所はロンミン鉱山。マリカナ市(北西州)。
労働者の要求は賃金値上げ。現在の4000ラント(4万円)を約3倍の12500ラントに改定することを要求に掲げている。
会社側は今年の生産目標75万オンスがストの影響で達成できそうにもないことにいらだっているようだ。しかし、警察が介入して多数の死者を出すとは先進国では考えられない。アフリカの最先進国南アがこれでは極めて心配される状況である。
南アの大統領ズマは独裁者ムガベのいるジンバブウェで民主化促進を訴え、その後モザンビーク入りしていたが、急遽プレトリアに帰国したという。それはそうだろう、前代未聞の事件である。
警察の横暴に怒りを露わにするマリカナ市民。
警察は正当防衛を主張しているが、、、。
Afrique du Sud: plusieurs mineurs grévistes tués lors d'un assaut de la police
Slate Afrique avec l'AFP

Plusieurs mineurs grévistes ont été tués jeudi lors d'un violent affrontement avec la police à la mine de platine de Lonmin à Marikana en Afrique du Sud, où des violences liées à un conflit social avaient déjà fait 10 morts depuis dimanche.

"Oui, des gens ont perdu la vie", a déclaré à l'AFP par sms le porte-parole du ministère de la Police Zweli Mnisi, première source officielle à faire état de morts, sans toutefois donner de chiffres.

Un photographe de l'AFP avait pu photographier cinq corps ensanglantés de mineurs grévistes juste après l'échange de tirs, sans pouvoir dire avec certitude si les victimes étaient mortes ou blessées.

La fusillade a été brève mais intense. La police a apparemment riposté à des tirs venus des rangs des grévistes. Des images montrent des policiers faire feu en direction des manifestants, dont plusieurs se sont effondrés dans un nuage de poussière.

"Le ministère considère que, compte tenu de la volatilité de la situation, la police a fait de son mieux", a indiqué par ailleurs M. Mnisi dans un communiqué, précisant que le ministère avait l'intention de demander l'ouverture d'une enquête sur les événements de la mine de Marikana.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui (...) n'aurait pas dû arriver dans une démocratie, parce que le droit de manifester est un droit légal et constitutionnel reconnu à chaque citoyen", a admis M. Mnisi, "cependant, nous avions une situation où les gens étaient armés jusqu'aux dents, s'attaquaient et se tuaient les uns les autres".

Jeudi matin, plusieurs centaines d'hommes armés de gourdins, de barres de fer et de machettes s'étaient de nouveau regroupés à l'extérieur de la mine, exploitée par Lonmin. Les grévistes réclamaient d'importantes augmentations de salaire.

Dans la journée, la direction de la mine leur a intimé l'ordre de reprendre le travail vendredi, menaçant de licencier les récalcitrants.

"Nous vivons comme des animaux"

Face au refus des mineurs de se disperser, la police a tiré des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc. Il n'était pas clair immédiatement si et dans quelles circonstances les forces de l'ordre ont utilisé des balles réelles.

Les télévisions ont montré ensuite des policiers en gilets pare-balle, visiblement tendus, pointant les canons de leurs fusils sur des hommes allongés au sol, certains peut-être déjà morts.

Ces incidents sont survenus après des violences qui ont fait dix morts depuis dimanche.

Les violences avaient commencé vendredi 10 août, lorsque des centaines de mineurs de fond ont lancé une grève sauvage. Certains, encouragés par le petit syndicat AMCU, réclamaient 12.500 rands par mois (1.250 euros), soit plus qu'un triplement de leur salaire actuel qui est d'environ 4.000 rands par mois (400 euros).

Des affrontements ont alors éclaté entre des partisans du puissant syndicat des mines NUM et ceux de l'AMCU, née d'une dissidence de la NUM. Dix personnes ont été tuées.

"Nous sommes exploités, ni le gouvernement ni les syndicats ne sont venus à notre aide", avait déclaré l'un d'eux mercredi, Thuso Masakeng, "les sociétés minières font de l'argent grâce à notre travail et on ne nous paye presque rien. Nous ne pouvons pas nous offrir une vie décente. Nous vivons comme des animaux à cause des salaires de misère".

Les mineurs vivent dans des taudis accolés à la mine, sans eau courante.

Lonmin affirme que la grève a déjà coûté six jours de production à Marikana, soit 300.000 tonnes de minerai. L'entreprise estime désormais improbable d'atteindre son objectif annuel de production de 750.000 onces de platine.

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