Le mercredi 13 juin
2012
快晴。7時、17℃、50%。今年一番の寒さか。外は12℃。これで昼間は、直射日光なら温度計の上限50℃を超し、日陰で28℃にもなる。昼間の日差しは赤道に近いだけあって強いのである。
歯痛はやっとなくなった。日本で治療してからというもの1ヶ月以上左側でものを噛むことができなかった。歯も恐るおそる磨いていた。
14時、予定通り停電。13時からハンバーグを焼いていたが停電までに16枚全てを終えた。滑り込みセーフの感じ。
最近よく停電がある。計画停電である。米国やカナダ、オーストラリア、スイスなどの大手の鉱山会社はコンゴの電力会社Snelから電力を供給されなくても自家発電装置をサイトにもっている。しかし、とはいえ、自家発電は安い電力ではなかろう。ディーゼルも輸入だし、安定的に燃料を補給するのも容易ではない。Snelから安定的に安い電力を購入できるにこしたことはない。
カタンガ州はコンゴの肺であるといわれる。コンゴの経済を支えているのはカタンガ州に他ならない。2008年、既に400MWの電力不足だった。いまや1000MWの不足になっている。それが2015年、僅か3年後には2500MWに達するといわれている。どうするか。有名なインガ・ダム発電所(バ・コンゴ州)から供給される電力とザンビアからの輸入では間に合わない。カタンガ州の30%しか電力の恩恵に浴していない。農村部では全くといっていいほど電気がない。カタンガ州の各地に小さな水力発電所があるにはあるがみんな本来の発電能力を下回っているのが現状である。
第3次インガ・ダム発電所計画がある。5000MWの能力だからこれだけで十分だ。しかし、これは計画されて既に何十年も工事に取り掛かっていない。誰が工事をするのかも決まっていない。
カタンガ州のンセケ発電所。 260MWのはず。 今、テンケ(最大手鉱山会社、米系)が 梃入れしてくれているらしい。 |
カタンガ州には2つの計画がある。コルウェジ市近くを流れるルアラバ川のブサンガ・ダム発電所は中国のファイナンスで中国が建設している(Sinohydro)。しかし工事がなかなか進まない。2つ目がこれもコルウェジ近くの第2次ンジロ・ダム発電所である。これはまだファイナンス先が見つからない。こうしてみると、カタンガ州における発電計画もここ5年間のうちには完成されない。
そこでカタンガ州の知事モイーズは企業に「助けてくれ!」と叫んだ。大手に夫々応分の負担を頼み計画中の発電所をとりあえず完成に導こうという魂胆である。テンケを初めとして協力を約した。後々電気料金で清算しようということだ。火力発電も一方では視野にいれている。しかし、火力発電にはダムがいらず比較的短期に建設できるとしても、現在の圧倒的電力不足を解消するには、机上の計画だけではなく行動力がいるのである。
僕の家の停電もどうもこれでは近い将来解決に向かいそうもないなぁ。でもテンケに期待。
RDC : pour 2 500
mégawatts de plus...
12/06/2012 Par Muriel
Devey
Principal frein au
développement, le déficit électrique risque de bloquer l'expansion de plusieurs
sites katangais d'ici à 2015. Miniers, gouvernements central et provincial se
mobilisent pour trouver des solutions. Même provisoires.
S'il est une chose en
progression constante au Katanga, c'est le déficit énergétique. « De 400 MW en
2008, il est passé à 1 000 MW aujourd'hui et, selon nos estimations, il atteindra
2 500 MW en 2015-2016 », martèle Laurent Kahozi Sumba, le ministre provincial
de l'Éducation, de la Recherche scientifique, des Transports et de l'Énergie.
Sur une puissance installée de 476 MW, seulement 376 MWh sont garantis,
auxquels s'ajoutent, irrégulièrement, quelque 50 MWh provenant du site
hydroélectrique d'Inga (situé dans la province du Bas-Congo, dans l'est du
pays) et des importations de Zambie. Du coup, faute de pouvoir satisfaire la
demande, des délestages sont organisés, touchant tant les ménages que les
entreprises. Pour fonctionner, ces dernières doivent recourir aux groupes
électrogènes, ce qui renchérit les coûts de production.
Seule une partie de la
province a accès à l'électricité, le réseau interconnecté, dont l'offre est la
plus importante, n'alimentant que l'hinterland minier, certes très urbanisé,
mais qui ne regroupe que 30 % de la population du Katanga. Ailleurs, dans les
villages et les petites villes, il n'y a pas d'électricité, ou si peu...
L'offre locale provient de centrales isolées - Kakule, Kilubi, Mitwaba et Moba
- et de celles du réseau interconnecté - Mwadingusha (66 MW), Koni (48 MW),
Nzilo (108 MW) et Nseke (260 MW) -, qui fonctionnent en dessous de leur
capacité.
Deux projets envisagés
La situation
énergétique est d'autant plus préoccupante que les besoins suivent une courbe
exponentielle. « Aujourd'hui, le déficit est un frein au développement de la
province. Demain, il y a risque de blocage si aucune solution n'est trouvée »,
s'inquiète Laurent Kahozi Sumba. Outre les besoins de la population, qui
s'accroît au rythme de 3,5 % par an, il faut aussi prendre en compte ceux des
projets miniers qui doivent arriver en phase de développement d'ici à 2015 - de
nombreux autres étant encore en prospection ou en début d'exploration. Il n'est
pas question d'imposer aux miniers de limiter leur expansion, car ils sont une
source importante de recettes pour l'État.
Les travaux piétinent
et leur réalisation prendra au moins cinq ans. Sans couvrir tous les besoins.
Où trouver les 2 500
MWh ? Il y a bien sûr Inga III, qui, avec ses 5 000 MW de capacité, pourrait
améliorer l'offre provinciale. Mais sa réalisation n'est pas pour demain. Dans
le Katanga, deux projets sont envisagés. Le plus avancé est la centrale de
Busanga, sur la rivière Lualaba, près de Kolwezi, qui doit être réalisée par
Sinohydro et financée dans le cadre du partenariat sino-congolais (la
production et la desserte en électricité étant l'un des cinq chantiers du chef
de l'État). Cependant, le démarrage des travaux piétine. Quant à la centrale de
Nzilo II, au nord de Kolwezi, ses financements ne sont pas encore trouvés. De
toute façon, que ces projets démarrent rapidement ou non, leur réalisation
prendra au moins cinq ans - il est donc déjà trop tard -, et l'énergie fournie
à terme ne comblera pas tout le déficit.
Au charbon
Particulièrement
concernés, les miniers ont été invités à participer financièrement à la
réhabilitation ou à la construction de centrales et de lignes de transport
d'électricité, dans le cadre de partenariats public-privé. Des compagnies ont
répondu à l'appel. Kamoto Copper Company (KCC) s'est engagé à financer en
partie la réhabilitation de la centrale de Nzilo, Tenke Fungurume Mining (TFM)
celle de Nseke et Mutanda Mining celles de Koni et de Mwadingusha. Des apports
financiers qui seront pris en compte dans la facturation des consommations
futures, avec des conditions privilégiées.
Le recours au charbon
comme source d'énergie est également envisagé. Reste à certifier les réserves
des gisements houillers identifiés à Luena, près de Lubudi, et à Lukuga, aux
environs de Kalemie. « Ce serait un raccourci intéressant pour combler une
partie du déficit. Les centrales à charbon sont techniquement faciles à
construire, elles n'exigent pas de grosses études de faisabilité, et leur
réalisation ne coûte pas trop cher », remarque le ministre. Ce serait déjà un
premier pas, même si ce n'est pas le plus « durable », vers l'autosuffisance
énergétique de la province
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