Le vendredi 28 mars
2014
6時、曇り、24℃、65%。
9時半、停電。ネットも不通。クリスチャンが学校で聞いてきた情報ではキプシだけでなくルブンバシを含む広域停電で18時まで電気が来ないとのことだった。実際には16時に通電。15時には万一を考えて炭を熾した。
3月21日が春分の日だった。30日から31日にかけての夜、欧州が夏時間になる。ルブンバシの時間とパリが同じになる。キンシャサはルブンバシより常に1時間遅れである。米国やカナダ、ロシアでも国内で時差がある、RDCコンゴでもキンシャサとルブンバシで時差がある。それほどRDCコンゴの領土は広いということだ。広さからいけぼアルジェリアの方が面積がある。東西も西のアフリカで国内で時差がある国はコンゴ民主共和国だけである。
去年2013年3月のこの時期、のりちゃん、上田のり子さんが亡くなった。3月の満月は停電が続いた日の17日だった。前日も17日も、電気がつかなくて、雨季なのにその日々は窓から月明かりが射していた。
「願わくは花の下にて春死なん その如月の望月の頃」の歌を忘れることはないだろう。
RDCコンゴの教師たち(公務員)は給与を携帯会社のシステムで銀行振り込みになった。それ以前は上司が給与を各教師に渡していた。そうすると上司が全額を渡さず「抜き取り」をする。これが犯罪にならない国だから不思議なのだが、この悪習慣をなくすために銀行振り込みとなった。しかし、銀行の支店が国の隅々まであるわけではないから、携帯会社と提携した。システムはいい。しかし、この国の大手携帯会社、AirtelやVodacomと提携してシステムが機能するはずがない。いずれも「ダメ会社」なのだから。教師たちは給与の支払い遅延、口座エラー等々の被害をこうむっている。改善すると携帯会社はいっているが、これまでの実績からみれば口先だけだとわかる。
教師たちはカトリック教会のネットワーク「カリタスCaritas」に政府からの給与支払いを請負ってもらいたいと政府に嘆願している。
水難、またかと思った。今回はアルベール湖である。先週22日(土)の事故は252名の犠牲者を出し日本でも報道された。RDCコンゴ政府は27日(木)3日間の喪にふくすると発表した。犠牲者はウガンダに身を寄せていたコンゴ人難民であった。ウガンダ政府は25日(火)犠牲者は107人で内子供が57人と発表していた。国連の難民高等弁務官事務所による在ウガンダのコンゴ人難民を帰国プログラムだった。ウガンダとRDCコンゴ政府の数字の差は頷けないが、ライフ・ジャケットなど備えていない船、恒常的大幅定員オーバーなどが原因であろう。やっと帰国できると喜んでいたであろう難民たち、彼らを迎えるコンゴ側の家族たち、極めて不幸な水難事故だが、人災であることはまぎれもない。
ルブンバシ市長ジャン・オスカール・サングザ・ムトゥンダ氏は2010年から現職についている。ルブンバシ市長になる前は同市ルアシ区長だった。RDCコンゴの市長職は選挙によらない。任命制である。サングザ氏はカタンガ州知事モイーズ氏に極めて近い人物とみられている。
市長が現在力をいれているのがルブンバシ市の清掃である。姉妹都市ベルギーのリエージュ市から2月中旬清掃車10台が寄付された。市民の健康を守るためには先ず街が清潔でなければならないとサングザ氏は言う。
何にもしないと評判だった前女性市長を引継いだサングザ氏で、彼は市長室にじっとしているよりも街に出てあれこれ指示を直接だしているということだが、ルブンバシは既に数百万の人口をようする大都市になっている。しかし、インフラは全ての面で貧弱である。中心部の道路は2012年以来舗装修理が行われてかなり改善した。しかし水道、電気を始めサービスを受けていない区がいうらもある。中心部でさえ停電断水は日常茶飯事だ。やることはいっぱいある。しかし金がないのも事実。記事は「よいしょ」で市長を持ち上げているが、一体これまでの市長に比べてサングザ市長の実績はと問えば僕は大いに疑問。
市長も知事同様定期的に民意を問う選挙を実施すべきだと思う。
RDC : à Lubumbashi, la
propreté, c'est l'affaire de tous
27/03/2014 à 11:35 Par
Tshitenge Lubabu M.K.Diminuer Jeune Afrique
Cheval de bataille du
maire de la ville : la lutte contre l'insalubrité. Pour réussir, l'hyperactif
Jean-Oscar Sanguza Mutunda fait appel à ses partenaires locaux et étrangers.
Rencontrer le maire de
Lubumbashi est tout sauf facile. Du moins à la mairie, puisqu'il est la plupart
du temps en ville, semble-t-il. "J'aime le terrain. Je suis partout, même
dans les caniveaux !" s'amuse Jean-Oscar Sanguza Mutunda en s'installant à
son bureau, faisant d'emblée référence à son cheval de bataille : la lutte
contre l'insalubrité. Élancé, le cheveu coupé très court, l'édile porte ce
matin-là un costume gris à rayures bien ajusté.
"Catholique
engagé", selon son expression, Jean-Oscar Sanguza se dit "convaincu
d'être là pour relever le pays et amener la jeunesse à l'aimer". Il a
commencé sa carrière dans l'administration territoriale au cours des années
1980. Agent recenseur, secrétaire communal, chef de quartier, coordonnateur
provincial de la brigade d'assainissement, bourgmestre de la commune de Ruashi,
puis de celle de Lubumbashi, il a été nommé maire de la capitale provinciale en
2010. À ses détracteurs, qui lui reprochent notamment d'être trop proche de
Moïse Katumbi Chapwe, le gouverneur de la province, il répond du tac au tac :
"Je le suis évidemment dans le travail ! Ce qu'il fait pour moderniser le
Katanga et la ville nous pousse à lui emboîter le pas." En particulier sur
le terrain de la propreté.
Pour le maire, le mot
d'ordre est l'assainissement : "Il y va de la dignité de l'être humain. Ce
n'est pas seulement à la municipalité de s'occuper de la propreté, en ville
comme chez les gens. C'est aussi à la population, et si elle ne le fait pas
nous allons appliquer la loi." Effectivement, en faisant le tour de la
capitale katangaise, on constate que l'insalubrité est omniprésente et a pris
une telle ampleur qu'elle commence à avoir des conséquences sur la santé des
habitants, avec notamment l'apparition de cas de choléra. "Les brigades
d'assainissement font leur travail, mais immédiatement après leur passage les
habitants déversent toutes sortes de détritus dans les rues, les caniveaux et
les drains", explique un Lushois.
Jumelage entre Liège
(Belgique) et Lubumbashi
Dans la cour de la
mairie, dix camions-poubelles flambant neufs sont garés. Livrée mi-février,
cette flotte financée par le gouvernorat constituera une nouvelle arme dans le
combat pour la propreté. Par ailleurs, une centaine de points de collecte vont
être installés à travers la ville ; la population sera tenue d'y déposer ses
ordures et de s'acquitter d'une taxe pour financer leur ramassage. Enfin, dans le
cadre du jumelage entre Lubumbashi et la ville belge de Liège, une entreprise
de traitement des déchets sera créée prochainement.
Jean-Oscar Sanguza est
conscient que les résultats obtenus pour le moment dans le cadre de sa campagne
pour la propreté "ne sont pas encore totalement satisfaisants". Il en
va de même pour ceux relatifs au développement des réseaux d'assainissement,
d'eau et d'électricité : de nombreux quartiers n'y sont pas encore raccordés,
et ceux qui le sont subissent des coupures récurrentes. "C'est normal,
explique-t-il, parce que les infrastructures n'ont pas été renouvelées depuis
longtemps. Nous y allons petit à petit."
Enfin, l'édile tient à
relativiser les inquiétudes et les rumeurs d'une insécurité accrue qui se sont
propagées à la suite des attaques perpétrées l'an dernier dans la capitale
provinciale par des groupes de miliciens séparatistes. "Il ne faut pas
exagérer, tranche-t-il. Nous devons veiller à la sécurité des habitants,
rassurer la population et les investisseurs, mais il n'est pas question de
mettre des policiers partout. Lubumbashi est une ville calme."
avec AFP
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