28 août 2010

8月27日 le vendredi 27 août 2010 カタンガの『忘れられた人々』他、«les oubliés» du Katanga, etc

Le 27 août 2010, vendredi
快晴。

ペリカンさん(電気屋)が引っ越し先の電気関係の点検をした、10箇所以上に不具合があるようだ。ま、どういう状態で前の借家人が生活していたかは想像できる。一つひとつ解決していかなければならない。建具屋、鉛管工などにも来てもらわないと。引越しは明日から始める。

ブログ『日本カタンガ協会』に次の記事を載せた。フランスのニュース専門TV局France24が今年3月17日に放映した番組の記事である。内容が内容だけにショックである。裏付のない観測記事で日本に対する中傷だと受け取った。時間が経つといろいろなことを言い出す連中がいる。まともに受け取れないのでこれまでブログに載せなかったけれども、同TV局が執拗に再放送しているようなので放ってもおけない。真相究明をしカウンターをしないことには事実として虚偽がまかり通ることになってしまう。

Les "oubliés" du Katanga
カタンガの「忘れられた人々」
Comme de nombreux enfants métis au Congo, ils sont nés d’un père japonais venu travailler au sud-est du pays, dans les mines du Katanga. Aujourd’hui, ils accusent leurs pères d’avoir voulu les tuer pour ne pas laisser de traces avant leur retour au Japon. Nos reporters ont rencontré ces hommes et ces femmes en quête d’une reconnaissance qu’on leur refuse.
コンゴの多くの混血児童と同様、彼らはコンゴの東南カタンガ州の鉱山に働きに来た日本人を父親として生まれた。今日彼らは日本に帰る前に痕跡を消すために子供たちを殺そうとした父親たちを告発している。われわれのレポーターたちは主張を認めてもらおうとしているこれらの男女に面談した。

REPORTERS
Par Arnaud ZAJTMAN / Marlène RABAUD

Par dizaines, des femmes congolaises affirment que leurs enfants métis ont été tués systématiquement par leurs pères japonais, venus travailler dans la Province du Katanga, pendant les années soixante-dix. Leurs démarches juridiques et politiques sont restées lettre morte.
数十人のコンゴ女性が彼女たちの混血の子供たちが日本人の父親によって計画的に殺されたといっている。日本人の父親たちは
70年代カタンガ州に働きに来た。政治的にまた司法的な手段を彼女たちはとり始めたが実を結んでいない。

Des centaines de travailleurs japonais s’étaient installés dans la région minière de Kasumbalesa (frontière avec la Zambie, sud-est du Congo), entre 1972 et 1983 afin de faire tourner la principale mine de cuivre du Congo.
Avec une production de 5000 tonnes de cuivre brut par jour, il s’agissait du fleuron de l’industrie minière congolaise, alors première productrice de cuivre du monde.
1972年から1983年にかけて、数百人の日本人労働者が、コンゴの南西ザンビアとの国境の近くのカスンバレサ地区にいた。コンゴでも主要な銅鉱山で働いていたのである。世界一の銅生産であるコンゴの鉱業のなかでも重要なところで、一日5000トンの粗銅を生産していた。

Cependant, pour Yvonne Kaymba et ses voisines, cette présence rappelle de mauvais souvenirs. Au cimetière du village, elles nous montrent les tombes des enfants qu’elles ont eus avec ces travailleurs japonais de passage. Selon elles, les enfants ont été tués systématiquement sur demande de leurs pères japonais avant qu’ils ne retournent au Japon.
しかし、イヴォンヌ・カインバとその隣人たちにとって、日本人のことは悪い思い出である。村の墓地で彼女たちは日本人労働者との間の子供たちの墓を指し示した。彼女たちによれば、子供たちは日本人の父親が帰国する前に彼ら父親たちの要請で計画的に殺されたのである。

"Le docteur japonais a osculté mon enfant d’un an. Le lendemain, l’enfant est mort", explique Yvonne Kaymba.
「一歳になる私の子を日本人の医者が診察した。子供は翌日死んでしまった」とイヴォンヌは語る。

Une dizaine de femmes nous ont livré des témoignages semblables. La plupart ont eu d’autres enfants depuis mais seuls leurs enfants métisses de père japonais sont décédés, affirment-elles.
十数人の女性たちが同様のことをわれわれに証言した。彼女たちの大多数はその後他の子供たちを得ているが、日本人との子供だけが死んでいる。と彼女たちは云う。

Pour leur part, les quelques enfants métisses congolo-japonais nés à cette époque que nous avons rencontrés se présentent comme des "rescapés".
我々が会った当時日本人との間に生まれた子供たち数人に会ったが、みな「生き残り」として見られている。

Nhanha Kamisawa, qui aujourd’hui monnaye ses charmes auprès des camionneurs de la région, a grandi cachée. "Nos grands-parents nous disaient « si vous allez en ville, on va vous tuer », c’est ainsi que nous avons grandi au village", explique-t-elle.
Nhanha Kamisawaは今日地域のトラックの運転手たちに春をひさいでいる(売春)が、隠れて育てられたという。「祖父母たちは私たちに、街に行っちゃいけないよ、殺されちまうからね、といって、村で育てられたんです」と語る。

Tous les enfants métisses rencontrés affirment avoir grandi cachés et avoir survécu grâce à cela.
会った全ての混血児たちは一様に隠れて育てられ、そのおかげで生き残れたという。

Kowe Karube tient une petite pharmacie. "Nos grands-parents évitaient de nous emmener à l’hôpital, c’est comme cela que nous avons pu nous en sortir et être rescapés", indique-t-il.
コウェ・カルベは小さな薬局を開店しているが、「祖父母は病院にわれわれを連れて行かなかった。だからわれわれは助かった、生き残ったんだ」という。

Des médecins japonais avaient alors pris en charge l’hôpital de la mine. Selon Sébastien Kahozi Muyumba, infirmier à la retraite, devenu aveugle aujourd’hui, le taux de mortalité était particulièrement élevé chez les enfants métisses de père japonais qui venaient s’y faire soigner. "On voyait que le taux de mortalité était élevé et on se demandait pourquoi. Il y en a qui disaient que les Japonais ne veulent pas laisser leurs enfants métisses ici chez nous. Alors, il y avait des soupçons qu’on les empoisonnait ", a-t-il indiqué.
病院には日本人の医者がいた。定年退職した看護士で、現在盲目となったSébastien Kahozi Muyumbaによれば、病院に来た混血児の死亡率は異常に高く、みな不思議に思っていた、毒殺したのではという疑いをもっていた。

Le règlement de l’usine était stricte. Les travailleurs japonais n’avaient pas le droit de fréquenter les filles des environs, indique un responsable de l’usine, aujourd’hui quasiment à l’arrêt.
工場の規則は厳しかった。日本人労働者は近所の娘たちと接触してはいけなかった、そう工場の責任者はいう。工場は今殆ど稼動していない、

Cependant, selon Martin Majende, Secrétaire Général de la SODIMICO (Société de Développement Industriel et Minier du Congo), les travailleurs japonais "ont trouvé parmi les Congolaises des belles filles et ont estimé qu’ils pouvaient partager un lit et un toit ensemble (…) C’est par contre chez eux où l’on ne pouvait pas rapatrier la progéniture".
しかしながら、Sodimicoのマルタン・マジェンデ部長によれば、「日本人労働者はコンゴ人女性の中でも美しい娘たちと生活をともにすることが出来たが、反対に子供たちを日本に連れ帰ることはできなかった」

A en croire de nombreux témoins, et le député Moïse Chokwe, qui milite pour une enquête parlementaire, les infanticides furent systématiques.
多くの証言者たちを得て、モイーズ・チョクウェ国会議員は、嬰児殺しが計画的であったと国会審議すべきだという。

L’ambassade du Japon en République Démocratique du Congo a refusé de réagir à ces allégations. Une note verbale envoyée par le vice-ministre congolais des Affaires étrangères à l’Ambassade du Japon à Kinshasa le 6 octobre 2007 est restée sans réponse.
在DRC日本大使館は以上の主張を拒否した。2007年10月6日、コンゴ外務省副大臣が口頭でキンシャサの日本大使館に問合せたが回答がないままである。

Idem pour les questions de FRANCE 24 auxquelles l’ambassade du Japon a refusé de réagir.
TV局France24からも質問したが日本大使館は回答を拒否した。

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