Le mercredi 4 juin
2014
6時、快晴、21℃、50%。
今日は僕の誕生日。丁度今フランスのロラン・ガロスで活躍しているテニスのラファエル・ナダル(スペイン)やRDCコンゴ大統領ジョゼフ・カビラの誕生日でもある。
半世紀を遥かに過ぎて生きてしまった僕には特に感激もない日である。
朝、息子のクリスチャンが部屋にきて「おめでとう。これ」と云って時計をくれた。彼の小遣い(月30ドル)からだからたいしたものが買える分けもないけどありがたく貰った。時計より、勉強していい成績を上げてくれた方が嬉しいんだけど、地元のサッカーのキャプテンをしている責任か、いや、ただ好きだからだろうけどサッカーばかりしている。ルブンバシの世界的サッカーチーム「マゼンベ」にスカウトされて、「パパ。これまでありがとう」と10万ドルの小切手をくれたりしたらどうしよう。「そんな夢よりも、もっと勉強しろ、どんどん授業は難しくなっているぞ」。
昨日3日、キプシの獣医が家に来て、マドンナに狂犬病ワクチンをしていった。料金は去年と同じ40ドル。彼は上カタンガ州の保健所の職員。ワクチン接種は彼の小遣いである。40ドル。
コンゴ(首都ブラザビル)から今年4月から国外退去させられたコンゴ人(RDCコンゴ、首都キンシャサが13万人とも15万人とも言われる。キンシャサもブラザビルも公用語はフランス語だが、市民が話しているのも同じリンガラ語である。ここルブンバシはスワヒリ語だ。コンゴ(ブラザビル)にはコンゴ人(キンシャサ)にとって特別な「外国」ではなく自由に行き来のできた同じ民族、文化の地域だった。国境を勝手に決めたのはフランスとベルギーである。1885年のベルリン会議の落とし子に違いない。
しかし一旦国境が出来たからには夫々の国の国民としてレッテルを貼られた。コンゴ(ブラザビル)は「外国」コンゴ人(キンシャサ)の進出に脅威を感じたようだ。
リンガラ語で« Mbata ya mokolo » (« La claque de
l'aîné »、兄貴の平手打ち)と称される暴力的な「外人排斥」が起こっている。
追い払われたコンゴ人(キンシャサ)は行くところがない。生活の基盤が既に隣国にあって本国にはないのだ。キンシャサの郊外や赤道州(キンシャサに近いとは云えないがコンゴ河で繋がっている)に「難民」キャンプを作って保護されているが、RDCコンゴにとっては降ってわいた大問題、大惨事である。
僕は早く両者で話し合いをと望んだが、やっとのこと2日(月)から政府間の委員会がもたれている。その結果、双方とも3日間滞在までは身分証明書だけで通行証を発行する、それ以上は旅券に査証を必要とするとした。この決定はお互いの国会で承認を要する。
また今回の的国外退去措置で過度の非人道的行為があったかどうか調査することをキンシャサ政府が申し入れた。一方原因となったコンゴ人(キンシャサ)のギャングだったとブラザビル側は強調した。
これでコンゴ両国の国境は普通の国境になる。世界で一ヶ所、首都が隣り合わせのブラザビルとキンシャサである。仲良くして欲しい。
Kinshasa et
Brazzaville débattent des expulsions des ressortissants de la RDC au Congo
LUNDI 2 JUIN 2014 /
PAR RODOLPHE LUBAMBA(Afrique.com)
Ce lundi s’ouvre à
Kinshasa, les travaux de la commission mixte République démocratique du Congo
et République du Congo, a annoncé Joseph Kabila, le président de la RDC.
L’occasion pour les deux pays voisins de débattre sur les expulsions des
ressortissants de la RDC à Brazzaville.
Les travaux de la
commission mixte en République démocratique du Congo-République du Congo
s’ouvrent ce lundi. L’objectif de ces travaux, débattre sur la question des
expulsions des ressortissants de la République démocratique du Congo du
Congo-Brazzaville.
Laurent Mende, le
porte parole du gouvernement de la RDC, joint par Radio Okapi, a indiqué : «
Nous en avons reçu plus d’une centaine de milliers, ce n’est pas banal, et donc
il faut que ce problème là soit débattu, soit mis sur le tapis, c’est ça
l’objet, la question ne se pose même pas ». Environ 130 000 Congolais de la RDC
ont été expulsés de Brazzaville depuis avril, ils sont maintenant regroupés
dans la commune de Maluku, à la périphérie de Kinshasa, où le gouvernement a
érigé un centre d’accueil. Des témoignages de certains Congolais expulsés,
dénoncent des violences subies pendant les opérations d’expulsion perpétrées
par Brazzaville.
Le gouvernement de la RDC souhaite donc, l’ouverture d’une enquête
autour de ces allégations de violation des droits de l’homme, pendant que
Brazzaville parle de « faux témoignages », rapporte Radio Okapi, mettant en
rogne Kinshasa. « Non. Nous ne pouvons pas accepter de tels propos (…) soit il
s’est passé quelque chose et c’est l’enquête qui peut le révéler. Ou il ne
s’est rien passé et c’est toujours l’enquête qui peut toujours le révéler.
Donc, refuser une enquête sur les faits qui sont allégués n’a, à mon sens
aucune rationalité, il faut une enquête et je pense qu’on y arrivera », a
déclaré Lambert Mende.
Congo-RDC : un nouvel
accord sur les conditions d’entrée et de séjour
Mardi 3 Juin 2014 -
22:15
:
La réunion de la
commission mixte entre la République démocratique du Congo et la République du
Congo s’est achevée ce mardi sur quelques décisions dont, notamment, un projet
d’accord sur les nouvelles conditions d’entrée et de séjour entre les deux pays
Des nouvelles
conditions envisagées par le projet qui devrait être ratifié par les deux
Parlements accordent la possibilité d’entrer dans le pays voisin avec le
laisser-passer ou la Carte nationale d’identité aux seules populations vivant à
proximité de la frontière commune, pour une durée n’excédant pas les trois
jours.
Un visa et le
passeport devraient être nécessaires pour de longs séjours, devenus beaucoup
accessibles aux personnes ayant un contrat de travail. Par ailleurs, les deux
délégations ont décidé de la mise en place d’une commission d’enquête pour
s’assurer de la manière dont s’est déroulée l’opération de rapatriement des
ressortissants de la RD Congo vers leur pays d’origine.
Lundi, à l’ouverture
des travaux de cette réunion de la commission mixte, les ministres de
l’Intérieur des deux pays avaient, chacun, réaffirmé la position défendue
jusque-là par leurs gouvernements respectifs. Volontiers ouverts au dialogue,
ils s’en remettaient aux experts des deux pays afin de trouver des solutions à
la crise née des expulsions des étrangers en situation irrégulière menées
depuis deux mois par Brazzaville.
« Pourquoi brusquement
ces expulsions massives, sans aucun respect des droits humains, en faisant
subir des exactions de tous ordres à ceux qui, hommes, femmes et enfants,
croyaient être parmi leurs frères et sœurs, de par les liens historiques et de
consanguinité existant entre les deux peuples ? », s’interrogeait Richard Muyej
de la RD Congo.
De son côté, Raymond
Zéphirin Mboulou, qui a déploré des accusations injustifiées d’atteinte aux
droits humains imputées à l’opération de sécurité Mbata ya Bakolo. « Voici
quelques temps qu’il s’est développé une forme de criminalité qui a fait
souffler un vent de panique dans nos grandes agglomérations. Des crimes
crapuleux, des braquages sanglants, même en plein jour, des vols, des viols
collectifs, … Des zones entières dans nos villes et nos quartiers sont
interdits d’accès aux Congolais parce que s’y sont installés des citoyens
étrangers. Ce sont des situations qu’aucun État ne saurait tolérer », a-t-il
avancé.
La Rédaction (Agence d'Information d'Afrique Centrale)
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